Khemaies Jhinaoui : La Tunisie ne quittera pas la Cour pénale internationale

Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, a assuré, jeudi, que son pays ne va pas quitter la Cour pénale internationale (CPI), en dépit de l’insistance de certains pays de l’Union africaine pour un retrait collectif.

Le retrait ou non de la CPI "est une décision individuelle qui revient à chacun des pays membres de l’Union africaine et non pas une décision collective", a explique le chef de la diplomatie devant l’Assemblée des représentants du peuple (ARP, Parlement).

Lors du récent sommet de l’UA à Kigali, des délégations africaines ont plaidé pour le retrait, mais elles "n’ont pas imposé leur vision aux pays membres", a encore explicité le ministre, qui avait représenté la Tunisie à cette rencontre.

Plusieurs dirigeants africains sont sous le coup de procédures lancées par la CPI pour de présumés crimes contre l’humanité ou de guerre, provoquant la colère d’un nombre de pays du continent qui exercent un forcing pour un retrait collectif.

Au cours du 26ème sommet de l’UA, en janvier dernier à Addis Abeba, le Kenya, dont d’actuels dirigeants sont concernés par des affaires devant la CPI -quoique gelées dernièrement-, a fait adopter une résolution considérant "l’élaboration d’une feuille de route pour le retrait de la CPI, comme nécessaire".

Des pays influents, tels le Nigeria, le Sénégal et la Côte d’Ivoire, sont opposées à cette question, rapportent des médias africains, faisant écho à des confidences d’un chef de diplomatie assurant que cette question a perdu son intérêt avec l’arrêt des procédures contre le président et le vice-président du Kenya.

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