Johnson presse Trump de lever les « obstacles considérables » pour les entreprises britanniques aux USA

Le Premier ministre britannique Boris Johnson, dont le pays est en train de quitter l’Union européenne et qui cherche à resserrer ses liens avec les Etats-Unis, a pressé samedi Donald Trump de lever les "obstacles" pour les entreprises britanniques aux Etats-Unis.

"Il y a encore des obstacles considérables aux Etats-Unis pour les entreprises britanniques qui restent incompréhensibles", a déclaré M. Johnson à la presse, évoquant des interdictions pesant sur différents produits britanniques, allant des bacs de douche aux tourtes au porc.

Le Royaume-Uni cherche à se rapprocher des Etats-Unis pour compenser sa sortie de l’Union européenne du fait du Brexit, et les deux pays seraient en train de négocier un accord commercial.

"Il y a une opportunité énorme pour la Grande-Bretagne, mais nous devons comprendre que ça ne va pas être de tout repos", a déclaré M. Johnson, qui va rencontrer M. Trump dimanche en tête-à-tête au sommet du G7, une rencontre qui devrait en grande partie être consacrée aux questions commerciales.

Il s’agira de la première rencontre entre les deux hommes depuis que M. Johnson, fervent partisan du Brexit, a été désigné Premier ministre d’un pays en plein psychodrame à cause de la rupture prochaine avec l’UE, son premier partenaire économique jusqu’ici.

"Il est très important, si nous passons un superbe accord de libre échange, que ce soit un libre échange qui profite aux entreprises britanniques", a-t-il déclaré, citant l’exemple des tourtes au porc, un pâté en croute typiquement britannique, qui sont par exemple vendues en Thaïlande ou en Islande selon lui, "mais qui actuellement ne peuvent pénétrer le marché américain".

"Il y a des opportunités massives pour les entreprises britanniques", a dit le dirigeant. "Nous essayons de les saisir, mais il va falloir que nos amis américains s’engagent et s’ouvrent, car pour l’instant il y a trop de restrictions".

Donald Trump est lui même un fervent défenseur des intérêt des entreprises américaine, il se montre intraitable dans leur défense. Il est entré dans une guerre commerciale avec la Chine, et a par exemple récemment menacer de taxer le vin français pour contrer une taxe votée en France sur les géants américains du numérique.

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