Jean-Marie Le Pen propose la décapitation pour les terroristes
Pour le cofondateur du FN, la France est en « véritable situation de guerre intérieure ». Une guerre qu’il a reliée à « l’immigration massive ».
Pour le cofondateur du FN, exclu en août, mais qui se dit toujours président d’honneur du parti dirigé par sa fille, la France est en "véritable situation de guerre intérieure", qu’il a reliée à "l’immigration massive (qui) a pris comme c’était prévisible un tour tsunamique". Il a dénoncé "l’anorexie progressive de l’État régalien", mais aussi la "réduction du champ des libertés publiques" amenant à ce que, "faute de frapper les coupables, on emmerde les honnêtes gens". Il a à nouveau dénoncé les perquisitions dont il a fait l’objet encore lundi, "arnaque politicienne et diffamation d’État", dans le cadre d’une enquête portant sur des faits présumés de blanchiment de fraude fiscale.
Votera-t-il pour Wallerand de Saint-Just, candidat du FN en Ile-de-France pour les régionales ? "Je réserve ma réponse, mais je prendrai ma décision et elle n’est pas forcément favorable", a assuré Jean-Marie Le Pen, jurant avoir été "sacrifié sur l’autel de la pensée unique par les sicaires de la mafia hétérophobe". La conférence de presse s’est terminée dans la confusion avec l’intervention de membres des "Marrons unis dignes et courageux", une "agence panafricaine" reprochant à M. Le Pen ses propos de mai 2014 sur "monseigneur Ebola".