Jean-Marie Heydt signe à Bruxelles son livre « Mohammed VI, la vision d’un Roi : actions et ambitions »

L’universitaire et écrivain, Jean-Marie Heydt, a présenté, vendredi soir, son dernier livre intitulé "Mohammed VI, la vision d’un Roi : actions et ambitions", lors d’une rencontre organisée à la prestigieuse librairie bruxelloise "Filigranes" en présence d’une pléiade de chercheurs, de journalistes, d’acteurs politiques et de nombreux membres de la communauté marocaine.

Dans cet ouvrage, l’auteur, qui est membre du conseil scientifique de l’Observatoire d’Etudes Géopolitiques et ancien Président de la Conférence des Organisations Internationales Non Gouvernementales, livre son regard sur un Maroc en évolution sous le règne du Souverain.

L’universitaire franco-suisse a partagé avec l’assistance sa « belle découverte » de la dynamique de changement enclenchée dans différents domaines sous l’impulsion du Roi Mohammed VI.

De l’expérience de l’IER, qui illustre le choix "courageux" du Royaume de se réconcilier avec le passé pour construire un avenir démocratique, consacré par la Constitution de 2011, aux différents projets et réformes d’ordre politique, économique et social, plaçant « l’humain » au cœur des priorités, les évolutions du Royaume forcent l’admiration, a souligné celui qui a été témoin de ces progrès alors qu’il présidait le Centre Nord-Sud du Conseil de l’Europe, basé à Lisbonne.

Ces changements ont d’ailleurs été reconnus par le Conseil de l’Europe, a-t-il dit, rappelant que le Royaume a été le premier pays du voisinage méditerranéen à intégrer le Centre Nord-Sud qui regroupe – autour d’une même table – à la fois les Etats, les Parlements, les collectivités locales et régionales et la société civile organisée. Le Partenariat de voisinage immédiat a été approuvé en 2011 par le Comité des ministres du Conseil de l’Europe, a-t-il rappelé.

Dans le domaine démocratique, l’auteur fait référence notamment au lancement du double principe, à la fois de la régionalisation avancée –avec une capacité de décision au plus près du lieu de vie des Marocains, et de la participation de la société civile et du monde associatif.

Au niveau de l’Union européenne, où le Royaume bénéficie d’un statut avancé (2008), le Pr Heydt retient une évolution de la coopération UE-Maroc, passant de relations dominant-dominé à un stade où le Royaume « est devenu une force de proposition, à même d’en faire un pont entre le Nord et le Sud ».

Selon lui, ce positionnement est conforté, d’abord, par un développement économique remarquable boosté avec les infrastructures routières et ferroviaires comme le TGV et le tramway, ou encore portuaire avec la construction ultra-moderne du port Tanger-Med qui a favorisé, entre autres, l’essor de l’industrie automobile, sans oublier l’apport de plans sectoriels, y compris le Plan Maroc Vert pour l’agriculture, en plus du grand Plan solaire qui permettra au Royaume de réduire sa dépendance énergétique.

Et d’ajouter que la nouvelle politique du Maroc dans le domaine migratoire autant que sa politique africaine sont également de nature à renforcer son rôle d’interlocuteur privilégié entre le Nord et le Sud.

Rappelant que pas moins d’un millier de conventions bilatérales entre le Maroc et les pays africains ont été signées dans des domaines variés, il s’est dit convaincu de la capacité du Maroc d’être la tête de pont du nouveau binôme Afrique-Europe.

Pour l’universitaire franco-suisse, le Maroc a su ainsi durant ces deux dernières décennies, réaliser une métamorphose généralisée sans pour autant perdre ses valeurs, et ce grâce à la vision modernisatrice de son Souverain.

Cette modernité lui vaut aujourd’hui d’être le pont de ce grand lac intérieur qui est au milieu des terres, a-t-il conclu.

Après la présentation de l’ouvrage qui s’est déroulée en présence de l’ambassadeur du Maroc en Belgique et au Grand Duché de Luxembourg, Mohamed Ameur, un débat a été ouvert avec l’assistance sur les réformes engagées au Maroc sous le règne du Roi Mohammed VI, notamment celles concernant le statut de la femme, les relations avec l’Europe et l’Afrique, la stabilité politique et institutionnelle du Royaume et son rôle sur la scène internationale et régionale.

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