L’ancien candidat à la présidentielle de 2012 a précisé lors de l’université d’été du parti, à Grenoble, qu’il se mettrait "en pointe" de ce combat visant à "fédérer le peuple".
"Nous n’acceptons pas que la gauche et toute espérance soient enterrées en même temps que François Hollande, le fossoyeur de la gauche et de nos projets pour l’avenir", a-t-il dit lors d’une conférence de presse.
Le député européen s’est dit frappé par le fait que les Français aient "massivement décidé" de laisser Marine Le Pen gagner les élections européennes de mai dernier alors que "la presse annonçait sa victoire sur tous les tons".
"Si nous n’arrivons pas à mettre le peuple en mouvement, le pire est à craindre", a-t-il dit, précisant chercher un "dispositif gagnant" permettant de sortir de "l’impasse" dans laquelle se trouve selon lui la gauche.
Selon Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche, cette réorganisation est faite "dans un esprit de reconquête" à un moment où plusieurs formations réfléchissent à la création d’une alternative à gauche à la politique de François Hollande.