L’UDI a fait une prise de choix le jour de sa première assemblée constituante, à la Mutualité de Paris, en la personne de l’ex-ministre des Sports Chantal Jouanno, qui va en conséquence quitter l’UMP.
L’ancienne ministre et ex-présidente du Parlement européen Simone Veil, 85 ans, a également soutenu l’UDI en assistant à son assemblée fondatrice.
Jean-Louis Borloo, qui a convaincu la plupart des composantes du centre d’oublier leurs querelles passées pour constituer une formation héritière de l’ex-UDF, nourrit les plus grandes ambitions pour l’UDI, qu’il préside.
"Nous sommes une force qui a vocation à devenir le premier parti de France", a-t-il déclaré, se positionnant de fait pour la présidentielle de 2017.
Jean-Louis Borloo a insisté à la tribune sur la volonté d’indépendance du nouveau parti, mais aussi le fait qu’il avait vocation à constituer une "coalition gagnante" avec l’UMP.
"L’indépendance, c’est la puissance. Mais l’indépendance, ce n’est pas l’isolement", a-t-il dit en allusion à l’isolement du président du MoDem François Bayrou.
Après avoir réuni 30 députés et 28 sénateurs centristes et divers droite dans des groupes autonomes, l’ancien ministre de l’Ecologie a mis sur orbite l’UDI, qui regroupe sept formations politiques et revendique environ 50.000 adhérents.