« J’ai appris avec stupéfaction par les médias, au soir du 1er janvier, que l’on venait de m’attribuer d’autorité et sans m’en avoir informé au préalable, la Légion d’Honneur ! », souligne l’auteur de 66 ans. « Etant farouchement attaché à ma liberté de pensée et de création, je ne veux rien recevoir, ni du pouvoir actuel, ni d’aucun autre pouvoir politique quel qu’il soit. C’est donc avec la plus grande fermeté que je refuse cette médaille », déclare Tardi dans un communiqué.
« Je n’ai cessé de brocarder les institutions. Le jour où l’on reconnaîtra les prisonniers de guerre, les fusillés pour l’exemple, ce sera peut-être autre chose », ajoute Jacques Tardi.