Israël en alerte face à l’escalade des violences

Israël est en alerte pour enrayer la propagation des attaques de Palestiniens qui ont gagné l’intérieur du pays et mettent en échec les efforts apparents de part et d’autre pour stopper l’escalade.

L’inquiétude était palpable au lendemain de ce que le quotidien Yedioth Ahronoth appelait "un jour de terreur". Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a appelé les Israéliens à être en "état d’alerte maximale" face au risque d’attentats, tout en conservant leur "sang-froid".

Tous n’ont pas entendu l’appel, à en croire un incident rapporté par la radio. Des Israéliens d’une vingtaine d’années ont agressé mercredi soir à Petah Tikva (centre) trois immigrants de l’ancienne Union soviétique qu’ils ont pris pour des Arabes et sur lesquels ils voulaient se venger d’une agression au couteau commise par un Palestinien.

De leur côté, les députés arabes du parlement israélien, solidaires des Palestiniens, ont décidé de défier l’interdiction édictée par le Premier ministre aux parlementaires d’aller sur l’esplanade des Mosquées. Cette décision est "insensée et illégale", a jugé le député arabe Ahmad Tibi. "Demain (vendredi), nous serons tous à la mosquée al-Aqsa, parce que c’est notre mosquée", a-t-il annoncé.

M. Netanyahu a pris cette disposition exceptionnelle devant la propagation des violences qui secouent Jérusalem et la Cisjordanie occupée et suscitent depuis une semaine les comparaisons avec les intifadas de 1987 et 2000.

Ces tensions se sont étendues mercredi au coeur d’Israël. Pour la première fois depuis le début de l’accès de fièvre, un Palestinien de 17 ans de Yatta (Cisjordanie), Amjad Hatem Al-Jundi, a été tué après avoir légèrement blessé un soldat israélien à Kiryat Gat, loin de la Cisjordanie et de Jérusalem. Un Palestinien de 25 ans également des environs d’Hébron a poignardé et blessé un juif orthodoxe avant d’être maîtrisé à Petah Tikva.

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