Intrusion au ministère de Griveaux par des « gilets jaunes »: quatre personnes interpellées

Quatre personnes soupçonnées d’avoir forcé avec un chariot élévateur l’entrée du ministère de Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, le 5 janvier, lors de l’acte 8 des "gilets jaunes", ont été interpellées mardi, a-t-on appris de source proche de l’enquête.

Le parquet de Paris a confirmé à l’AFP l’interpellation et le placement en garde à vue de ces quatre personnes mardi matin. L’enquête avait été confiée aux enquêteurs du 3e district de police judiciaire (DPJ).

Cette intrusion violente avait contraint le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre à être évacué de ses bureaux, situés rue de Grenelle à Paris. Celui-ci avait dénoncé une "attaque inadmissible contre la République".

Les quatre personnes interpellées sont âgées de 21, 23, 35 et 46 ans et sont originaires de région parisienne et du département du Nord, a précisé la source proche de l’enquête.

L’intrusion avait déclenché de vives réactions au sein de la majorité. "Honte aux pyromanes de la République", avait tweeté le secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement, Marc Fesneau, dont les bureaux sont dans le même lieu que ceux de M. Griveaux.

"Une fois encore, une extrême violence est venue attaquer la République – ses gardiens, ses représentants, ses symboles (…) Justice sera faite", avait également dénoncé le président de la République Emmanuel Macron.

De telles intrusions dans un ministère sont très rares. En 1999, des agriculteurs avaient saccagé le bureau de Dominique Voynet au ministère de l’aménagement du territoire et de l’environnement.

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