Ilyas El Omari : Le PAM réalisera des « résultats remarquables » lors du scrutin législatif du 7 octobre

Le secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM), Ilyas El Omari, s’est dit convaincu que sa formation, qui aspire à devenir la première force politique du pays, va réaliser des "résultats remarquables" lors des échéances de vendredi prochain.

"Nous oeuvrons à devenir la première force politique du pays et nous disposons actuellement de données selon lesquelles notre parti est la première formation politique dans la plupart des circonscriptions électorales et sur la scène politique nationale, vu son excellente et nouvelle offre politique qui tient compte des attentes des électeurs", a affirmé M. El Omari dans un entretien accordé à la MAP à l’occasion de la campagne électorale en prévision des Législatives du 7 octobre.

Mais le PAM, a-t-il ajouté, est convaincu en même temps que c’est aux urnes que reviendra le dernier mot afin que le citoyen s’exprime et vote pour le parti et le programme qui tiennent compte de ses préoccupations sur tous les plans.

S’agissant du slogan «le changement, maintenant», choisi par le PAM pour sa campagne électorale, M. El Omari a indiqué que ce slogan «interpelle tous les Marocains pour rompre avec cette expérience gouvernementale qui a échoué et avec sa mauvaise gestion de la chose publique durant les cinq dernières années et ce, en vue de faire émerger des élites capables de sauver le pays et de présenter de véritables alternatives pour faire face aux dysfonctionnements économiques et sociaux qui se posent».

"Le changement est possible et doit se baser essentiellement sur des programmes réalistes et applicables", a-t-il estimé, ajoutant que "nous ne sommes pas les seuls sur la scène, et nous croyons que tout acteur politique a l’ambition de diriger le gouvernement. Mais ce dernier doit réaliser un taux de croissance de 5 pc, car un taux inférieur signifie la hausse du chômage et de l’endettement et l’aggravation des autres problématiques économiques et sociales".

Au cas où le PAM arrive en tête lors du scrutin législatif du 7 octobre et dirige le prochain gouvernement, la première mesure qui sera prise au cours des 100 premiers jours, a poursuivi M El Omari, sera celle de rétablir la confiance du citoyen, d’impliquer les différents acteurs dans le processus de développement, de consolider les attributions confiées aux régions dans le cadre de la mise en œuvre optimale de la régionalisation avancée, en tant que levier incontournable pour le développement local.

"Nous procéderons également au renforcement de l’administration numérique pour lutter contre la corruption au sein de l’administration et la bureaucratie, à la révision de la décision de la levée de la subvention des produits de base dans le cadre de la caisse de compensation, au réexamen de la question des régimes de retraites à travers le lancement d’un processus de dialogue et de discussions avec tous les professionnels pour aboutir à des alternatives réalisables et non porter atteinte aux droits des retraités", a-t-il dit.

M. El Omari a estimé que le véritable défi qui nous interpelle tous ne consiste pas à valoriser les pensions pour les 30.000 personnes actuellement à la retraite, mais à s’assurer que les non-bénéficiaires, dont le nombre est de 70.000, perçoivent des pensions civiles susceptibles de les aider à faire face au fardeau de la vie quotidienne.

Le PAM, s’il prend les rênes du pouvoir, va oeuvrer à lancer un programme pratique pour la réforme de l’enseignement, a lancé M. El Omari, car la réforme de ce secteur névralgique est, selon lui, "n’exige pas des programmes de financement énormes mais seulement de la volonté politique nécessaire pour réhabiliter l’école publique au lieu d’inciter l’ensemble des composantes de la société à scolariser leurs fils dans les missions et les écoles privées, renforcer le transport et les cantines scolaires, adapter l’enseignement à l’emploi, s’ouvrir sur les langues vivantes et ajuster les programmes scolaires pour être en phase avec le progrès que connaît la société marocaine".

Concernant les formules possibles que le PAM prône pour réaliser un taux de croissance de 5 pc, M. El Omari a affirmé que l’engagement à réaliser un taux de 23 pc dans les secteurs liés à l’investissement et à l’industrie est susceptible de "nous donner des résultats remarquables sur tous les plans".

Pour ce qui est de l’évaluation du bilan du gouvernement sortant, le SG du PAM a fait savoir que "nous n’avons fait aucun effort pour évaluer le bilan de ce gouvernement. Nous nous sommes basés seulement, et je crois que c’est une première dans l’histoire du Maroc, sur les résultats catastrophiques enregistrés dans tous les secteurs et sans exception".

Il a ajouté que son parti a offert uniquement les alternatives et les solutions et veillé à ce qu’elles soient sous forme de mesures urgentes pour redresser la situation.

M. El Omari a, en outre, exprimé son regret que l’actuel gouvernement "n’a déployé aucun effort durant cinq années en termes de maîtrise des équilibres macro-économiques, malgré le fait qu’il a bénéficié de plusieurs indicateurs économiques positifs, dont la baisse des prix du pétrole à l’international, un meilleur rendement agricole en général grâce à la régularité des précipitations, une conjoncture régionale favorable à la promotion du tourisme, ainsi que l’appui dont a bénéficié le gouvernement sous forme de dons des pays du conseil de coopération du Golfe, qui ont atteint 5 milliards de dollars.

Propos recueillis par Redouane Lbaaqili (MAP)

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