Hollande: « Je fais savoir que j’ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler »

C’est officiel, Valérie Trierweiler n’est plus la Première dame. Par une phrase laconique et lapidaire, le président François Hollande a annoncé, lui-même, par téléphone à l’agence AFP samedi soir « la fin de sa vie commune » avec Valérie Trierweiler, deux semaines après la révélation de sa liaison avec l’actrice Julie Gayet.

Précisant qu’il s’exprimait à titre personnel et non en tant que chef de l’Etat, car s’agissant de "(sa) vie privée", François Hollande a déclaré: "Je fais savoir que j’ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler".

Le président de la République officialise ainsi sa "fin de sa vie commune" avec Valérie Trierweiler. Il confirme ainsi une information du Journal du dimanche, qui avait annoncé dans la matinée que le couple avait « réglé, jeudi autour d’un déjeuner, les modalités de cette séparation ».

Le chef de l’État avait promis le 14 janvier lors de sa conférence de presse semestrielle de clarifier la situation de son couple après les révélations du magazine Closer quant à sa liaison avec la comédienne Julie Gayet.

Valérie Trierweiler, qui avait été hospitalisée huit jours à la Pitié Salpêtrière, à la suite d’un "coup de blues" le lendemain de la publication de Closer, en était ressortie samedi dernier pour se rendre dans la résidence présidentielle de la Lanterne, près du parc du château de Versailles. Elle a prévu de se rendre en Inde dimanche pour soutenir l’ONG Action contre la faim. Elle est attendue à Bombay lundi matin.

Le président français s’est rendu seul à La Haye le 20 janvier et doit également se rendre seul en Turquie lundi. En France, ni la Constitution ni le protocole ne prévoient une place pour la conjointe du président, même si l’usage veut que celle-ci bénéficie de collaborateurs et de moyens financiers. Il était déjà le premier président de la 5e République à ne pas être marié. Il fait maintenant partie des rares à avoir exercé la fonction en célibataire.

Parcours difficile pour l’ex-première dame

A 48 ans, la journaliste de "Paris Match" n’avait jamais vraiment réussi à trouver ses marques comme première dame. Celle qui a toujours revendiqué sa liberté de ton a connu des débuts fracassants à l’Élysée. En juin 2012, quelques semaines seulement après la victoire de son compagnon, elle soutient, dans un tweet dévastateur, le rival aux législatives de Ségolène Royal, mère des quatre enfants du nouveau chef de l’État.

Encore assez peu connue du grand public quelques mois plus tôt, elle provoque en deux lignes une véritable tempête politico-sentimentale et signe même, selon l’expression d’un ami de François Hollande, "le coup d’arrêt" d’un fragile état de grâce présidentiel. "J’ai du caractère, on ne peut pas me brider", avait-elle prévenu en pleine campagne présidentielle, ajoutant même, quasi-prophétique: "François me fait totalement confiance. Sauf sur mes tweets ! Certains aimeraient que je réagisse moins sur ce réseau social, mais tout le monde respecte ma liberté".

Ce « Trierweilergate » provoque la consternation des socialistes et des amis du président. Ces derniers décrivent alors un chef de l’Etat partagé entre la tristesse et la colère et situent à ce moment-là une première fracture au sein du couple. Thomas Hollande, fils de François Hollande et de Ségolène Royal, estime publiquement que ce tweet a détruit l’« image normale » que son père avait construite.

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