Hausse des frais universitaires en France: le député M’jid El Guerrab décide de porter le dossier devant l’Assemblée nationale

La question polémique de la hausse des frais universitaires pour les étudiants étrangers non communautaires va être portée devant l’Assemblée nationale française, apprend-on mercredi auprès du député français M’jid El Guerrab.

Aidé par de nombreux autres parlementaires, M’jid El Guerrab, député de la 9e circonscription des Français de l’Etranger, a pris la décision de porter ce dossier devant l’Assemblée Nationale et d’alerter le gouvernement sur la décision de la hausse des frais universitaires « qui donne une image très négative de la France dans l’ensemble des pays concernés », indique le député français dans un communiqué.

« En 2019 a été lancée la stratégie d’attractivité « Bienvenue en France », pour faire de notre pays le premier pays d’accueil des étudiants étrangers en Europe. Il est donc plus qu’urgent de revenir sur cette augmentation inique, qui touche principalement – mais pas seulement, les pays africains », souligne le député français.

Selon lui, « la multiplication par quinze des frais d’inscription à l’université pour les étudiants étrangers hors Union européenne a d’ores-et-déjà eu des effets catastrophiques et ce, ne serait-ce que pour le dépôt des dossiers ».

Comme l’a décrit Campus France dans son premier point d’étape des inscriptions en première année de licence dans l’enseignement supérieur public français pour les étrangers issus de 42 pays, on assiste globalement à une baisse de 10% des candidats. C’est notamment le cas en Algérie (-22.95%), en Tunisie (-16.18%), au Maroc (-15.5%) ou en Côte d’Ivoire (-10.39%), souligne le député des Français de l’étranger.

Il a indiqué, dans ce contexte, qu’une mission d’information a été lancée par la commission des Affaires étrangères ce mercredi. A cette occasion, les parlementaires ont auditionné l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) et Campus France.

Le député français affirme qu’ il "continuera à se battre pour que le gouvernement prenne conscience que cette mesure, appliquée de manière uniforme, n’est pas dans l’intérêt de la France et de son influence dans le monde".

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