Ghesquière et Taponier de retour en France

Ghesquière et Taponier de retour en France
Les deux journalistes français Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier sont arrivés jeudi matin en France, de retour d’Afghanistan où ils ont été retenus en otages pendant un an et demi.

Leur avion a atterri à l’aéroport militaire de Villacoublay, dans les Yvelines. A leur descente d’avion, ils ont été accueillis par quelques proches et par le président Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni. Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé était présent, ainsi que celui de la Défense Gérard Longuet.

Peu après son arrivée sur l’aéroport militaire de Villacoublay (sud-ouest de Paris), Hervé Ghesquière a affirmé que lui et son collègue reporter d’images n’avaient "jamais été menacés de mort, jamais frappés" pendant les 18 mois de détention en Afghanistan.

Il a précisé avoir passé "six mois tout seul", séparé de Stéphane Taponier, en précisant que cette période s’était étendue du "13 avril au 13 décembre 2010".

Il a également confié qu’il souhaitait "retrouver une vie normale au plus vite" et "surtout ne pas jouer les ex-otages. C’est pas du tout le genre de la maison, ni la mienne, ni celle de Stéphane Taponier".

Richard Coffin, porte-parole du comité de soutien, s’est réjoui de la forte médiatisation de leur retour. "Toute la presse est là. Il y a un an et demi, personne ne savait qui étaient Stéphane et Hervé. Aujourd’hui toute la France le sait. Ils vont revenir en étant attendus".

Enquêtant pour un magazine de la chaîne publique France 3, les journalistes avaient été enlevés le 30 décembre 2009 à 60 km de Kaboul, dans la province de Kapisa, région dont sont chargées les troupes françaises dans le cadre de la mission de la coalition.

L’interprète afghan des deux journalistes, Reza Din, a également été relâché mercredi. Leurs deux autres accompagnateurs ont été libérés "il y a un certain temps", mais cette libération n’avait pas été rendue publique pour des raisons de sécurité, a précisé mercredi le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé.

Selon un responsable de l’ambassade de France à Kaboul, les deux reporters de France 3 ont été récupérés mercredi "quelque part dans la province de Kapisa (au nord-est de Kaboul), qu’ils n’ont jamais quittée depuis leur enlèvement".

Aucun détail n’a été communiqué par le gouvernement français sur la teneur des négociations avec les ravisseurs et les contreparties éventuelles exigées en terme de libération de détenus talibans par le gouvernement afghan ou de versement de rançon.

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