Le Fonds monétaire international (FMI) a mis en garde vendredi sur les risques que fait peser sur l’économie mondiale la hausse des prix du pétrole alimentée par les tensions entre l’Iran et les Occidentaux autour des ambitions nucléaires de la république islamique.
Les nouvelles sanctions qui s’annoncent contre l’Iran de la part des Etats-Unis et de l’Union européenne ont contraint certains pays à commencer à réduire leurs achats de pétrole iranien.
Le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner a indiqué vendredi que Washington examinait l’opportunité de puiser dans ses réserves stratégiques pour contrer les ruptures d’approvisionnement provoquées par les tensions avec l’Iran.
Les craintes d’une réduction de l’offre, exacerbées par les menaces d’un blocage par Téhéran du détroit d’Ormuz, vital au commerce mondial du pétrole, ont poussé les cours à de nouveaux plus hauts.
Au lendemain d’un record en euro, le cours du baril de Brent a franchi vendredi le seuil des 124 dollars nourrissant les craintes d’une remise en cause de la stabilisation de l’économie mondiale constatée au tournant de l’année.
Dans un projet de communiqué, qui doit être finalisé dimanche, les membres du G20 estiment que la hausse des prix du pétrole constitue un risque pour l’économie mondiale.
"Le communiqué dit qu’il y a des signes positifs dans l’économie mondiale, notamment l’économie américaine, mais ces signes sont timides", a indiqué un responsable du G20.