Fumée blanche: HABEMUS PAPAM !

Fumée blanche: HABEMUS PAPAM !
De la fumée blanche s’est échappée mercredi après-midi vers 19H05 GMT de la Chapelle Sixtine, signalant l’élection d’un nouveau pape par les 115 cardinaux électeurs pour succéder à Benoît XVI.

Après la formule "habemus papam" prononcée par le cardinal français Jean-Louis Taurant, le 266ème pape de l’histoire fera son apparition au balcon pour sa première bénédiction urbi et orbi.

Une immense clameur a aussitô t retenti Place Saint-Pierre, avec les cris de joie poussés par une foule nombreuse qui brandissait des drapeaux et scandait "habemus papam" et "viva il papa", pendant que les cloches résonnaient à toute volée.

Cette élection met un point final à quatre semaines inédites et mouvementées, depuis l’annonce surprise le 11 février par Benoît XVI de sa renonciation à l’âge de 85 ans –une première en sept siècles, depuis celle du pape moine Célestin V.

Le prochain pape se retrouve à la tête d’une Eglise confrontée à de grandes difficultés: sécularisation massive dans les pays de tradition chrétienne, scandales de pédophilie et de corruption qui remontent sans cesse du passé, mauvaise gouvernance et intrigues à la Curie, difficultés d’adaptation aux cultures locales, rapports tendus avec l’islam rigoriste, contestations diverses.

Mais, en même temps, le nombre des catholiques croît rapidement dans beaucoup de pays du sud. L’Eglise, vivante, est aux avant-postes sur de nombreux terrains (santé, pauvreté, éducation, etc…), et enregistre dans ses rangs une floraison d’initiatives et de nouveaux mouvements.

Le 11 février, dans un court message sobre en latin aux cardinaux médusés, un pontife allemand à bout de forces avait créé la stupeur en annonçant sa "renonciation" à mener "la barque de Pierre". Il avait admis ses forces déclinantes face aux défis d’un monde en rapide changement.

Un geste humble qui avait été salué dans le monde entier, mais pas toujours bien compris dans l’Eglise. Il avait annoncé qu’il se retirerait dans la prière, manifesterait une "obéissance inconditionnelle" au nouveau pape, et s’effacerait aux yeux du monde.

Le 28 février, sans cérémonie mais avec émotion, Joseph Ratzinger prenait congé de près d’1,2 milliard de catholiques, affirmant qu’il resterait toujours avec eux dans la prière.

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