Frappes en Syrie: la Turquie se démarque des déclarations de Macron

La Turquie a affirmé lundi qu’elle ne prenait parti pour aucune des puissances engagées dans une confrontation au sujet de la Syrie, après que le président français Emmanuel Macron eut affirmé que les frappes menées par Washington, Londres et Paris avaient "séparé" Ankara de Moscou sur ce dossier.

"La politique de la Turquie en Syrie n’est pas d’être avec ou contre qui que ce soit. Notre politique est claire, il s’agit d’être du côté du droit et de ce qui est juste", a affirmé le porte-parole du gouvernement Bekir Bozdag dans des déclarations retransmises par les télévisions turques depuis Doha.

M. Bozdag était interrogé au sujet de déclarations de M. Macron qui a affirmé dans une interview diffusée dimanche soir que les frappes menées samedi par Paris, Washington et Londres en Syrie en réponse à une attaque chimique présumée imputée au régime avaient "séparé" la Turquie de la Russie, qui coordonnent pourtant étroitement leurs efforts sur le dossier syrien.

"Par ces frappes et cette intervention, nous avons séparé sur ce sujet, les Russes, des Turcs (…) les Turcs ont condamné les frappes chimique et ont soutenu l’opération que nous avons conduite", a déclaré M. Macron.

M. Bozdag a souligné que la Turquie était opposée "aux soutiens apportés au régime" par des pays comme la Russie, mais aussi "aux soutiens apportés aux organisation terroristes", citant notamment la milice kurde des Unités de Protection du Peuple (YPG), appuyée par Washington et d’autres pays occidentaux dans le cadre de la lutte contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI).

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