François Hollande rend hommage aux tirailleurs marocains

Le président François Hollande, en visite d’Etat au Maroc les 3 et 4 avril, a rendu mercredi hommage aux tirailleurs marocains qui sont venus se battre pour la France au cours des deux guerres.

François Hollande rend hommage aux tirailleurs marocains
"je n’oublie pas les tirailleurs marocains qui sont venus se battre pour la France au cours des deux guerres mondiales", a déclaré devant la communauté française de Casablanca, réunie au Lycée Lyautey.
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Le président français a également salué les marocains de France qui contribuent à la diversité et à la richesse de France.
Le président français a par ailleurs plaidé pour le renforcement des liens entre la France et le Maroc. "Ma visite de deux jours a deux objectifs: dire ma confiance dans le Maroc et dans notre amitié" et "confirmer le lien" qui unit les deux pays, a dit M. Hollande, rappelant que le roi Mohammed VI avait été le premier chef d’Etat reçu officiellement à l’Elysée après son élection en mai 2012.

"L’amitié franco-marocaine , c’est un engagement irréversible de la France", a-t-il martelé, avant de saluer "la transition démocratique engagée au Maroc qui s’accélère avec l’adoption de la nouvelle Constitution", même s’"il y a encore, comme pour toute démocratie, des imperfections, des progrès, des améliorations", a-t-il dit.

Soulignant que pratiquement toutes les entreprises du CAC 4O –36 sur 40– et 800 filiales d’entreprises françaises étaient présentes au Maroc, M. Hollande a relevé que la France "participait aux grands projets du Maroc pour le TGV, le tramway, les villes nouvelles".

"j’encourage les entreprises françaises à renforcer leur activité ici", a lancé le président français, indiquant que les entreprises françaises ont des compétences dans de très nombreux domaines: les infrastructures, l’aéronautique, l’automobile, les énergies renouvelables, l’agro-alimentaire, le tourisme.
M. Hollande a appelé les entrepreneurs français à faire en sorte que la France redevienne "le premier fournisseur du Maroc", position perdue au profit de l’Espagne en 2012.

Il a aussi plaidé pour la mise en œuvre du "nouveau concept de colocalisation industrielle", permettant "un courant d’échanges favorable à l’emploi en France".

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