François Hollande: « C’est beaucoup plus dur que ce que j’avais imaginé »

A moins d’un an de la fin de son mandat, François Hollande raconte ses quatre années de pouvoir dans un livre à paraître. Il y dévoile son ressenti face aux épreuves que la France a traversées et son envie de se représenter.

"C’est dur, bien sûr que c’est dur. C’est beaucoup plus dur que ce que j’avais imaginé". Ces mots de François Hollande résument à eux seuls la tonalité de ces quatre premières années de mandat, et ouvrent le livre de Karim Rissouli et Antonin André dont Le Point publie les bonnes feuilles avant sa parution ("Conversations privées avec le président", Albin Michel).

Quelle postérité pour Hollande?

C’est l’une des questions qui occupent l’esprit du chef de l’Etat. Que retiendra l’Histoire des cinq années de présidence de l’ancien député socialiste? "Le Mali, les attentats, le mariage pour tous, la loi Macron…" imagine François Hollande. "Là, j’ai montré que le pays était dirigé. Dirigé par moi" estime encore François Hollande.

Selon le président de la République, ce sont les guerres extérieures qu’il a menées, plus que le terrorisme, qui resteront la marque de son quinquennat. Au Mali et en Centrafrique, "des soldats sont morts et c’est moi qui les ai envoyés" explique le chef de l’Etat selon qui "le drame, c’est quand vous laissez la place et que vos traces sur le sable s’effacent elles-mêmes". Un message à peine voilé pour ouvrir la porte à un second mandat dès 2017.

Sarkozy veut lui "défoncer les dents"

Ira, ira pas? François Hollande répond en filigrane. Après avoir évoqué "la lourdeur de la tâche", et les années qui "comptent différemment à partir de soixante ans", le chef de l’Etat l’affirme: "C’est vrai que ça pourrait être une sorte de libération de ne plus être là…". Pourtant, François Hollande se reprend et l’avoue: "L’envie, je l’ai. C’est mon inclination personnelle".

Pourtant, le chef de l’Etat ne déposera pas sa candidature "si elle ne pouvait pas se traduire par une possibilité de victoire. Et sur ses adversaires potentiels, le président se montre sévère, en particulier avec Nicolas Sarkozy qui voudrait lui "défoncer les dents". Un Nicolas Sarkozy "brutal" selon François Hollande, mais toujours moins "vieux" qu’Alain Juppé, soupçonné de vouloir "faire du neuf avec du vieux".

(Source : BFMTV)

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