François Fillon s’en prend vivement à Anne Lauvergeon

François Fillon, interrogé vendredi sur des accusations d’Anne Lauvergeon visant Nicolas Sarkozy, s’en est pris à l’ex-patronne d’Areva, qui était en faveur de l’action du gouvernement jusqu’à ce que qu’elle ait bien fini de négocier sa prime de départ.

Invité de France Inter, M. Fillon était interrogé par un auditeur sur les relations du chef de l’Etat pendant le quinquennat avec ses amis du Fouquet’s voire l’idée qu’il se représentait pour échapper à la justice.

C’est le degré zéro de la politique, a répondu le Premier ministre, il n’y a aucune affaire judiciaire qui concerne le président de la République, aucune! (…) Oui, j’en suis absolument sûr, a-t-il insisté alors qu’un journaliste le relançait. Il est mis en cause par des observateurs, par certains médias, il n’est pas mis en cause par la justice.

A propos d’Anne Lauvergeon, cité par l’auditeur comme ayant dénoncé le bilan d’un Nicolas Sarkozy prétendument au service d’intérêts privés, il a estimé qu’elle n’était peut-être pas le meilleur témoin du bilan du président de la République.

Tant qu’elle était au coeur de cette action (gouvernementale, ndlr), elle était parfaitement en faveur de cette action. Elle a été au coeur de cette action jusqu’à ce que qu’elle ait bien fini de négocier sa prime de départ, a affirmé François Fillon. Après elle est devenue plus agressive, a-t-il dit.

Dans un entretien accordé en avril à l’hebdomadaire L’Express et dans un livre, Mme Lauvergeon, ancienne sherpa de François Mitterrand, évincée en 2011 par le gouvernement de la tête du géant du nucléaire Areva, dénonce les méthodes du PDG d’EDF Henri Proglio. Elle révèle certaines de ses conversations avec Nicolas Sarkozy et accuse le gouvernement d’avoir envisagé jusqu’en 2010 de vendre un réacteur nucléaire à la Libye du colonel Kadhafi.

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