France: pas de logiciel de fraude sur les véhicules Renault, selon Ségolène Royal

La ministre française de l’écologie, du développement et de l’énergie, Ségolène Royal a assuré, jeudi, qu’aucun logiciel de fraude n’a été détecté, y compris chez Renault, exception faite des véhicules de Volkswagen.

Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion d’une commission technique indépendante mise en place par le gouvernement français après le scandale Volkswagen, la ministre a dit qu’elle fait confiance "à Renault qui est un grand industriel français".

La déclaration de la ministre vient conforter l’industriel automobile français dont la cotation à la Bourse de Paris a accusé une chute vertigineuse dans la matinée pour se stabiliser à la clôture à moins de 10,28 pour cent, suite à une information faisant état de l’annonce de perquisitions réalisées par les services de la répression des fraudes dans plusieurs des sites du constructeur en Ile-de-France.

La ministre a indiqué, d’autre part, que les tests de pollution réalisés en France à la suite du scandale Volkswagen par une commission indépendante ont montré un "dépassement de normes" pour le CO2 et les oxydes d’azote chez Renault et "plusieurs" marques étrangères.

Selon la ministre, les perquisitions menées chez Renault "n’ont rien à voir" avec les tests, indiquant que le constructeur automobile "a accepté de venir devant la commission la semaine prochaine".

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