France: nouvelles révélations sur des indemnités versées à Penelope Fillon

L’épouse du candidat de droite à la présidentielle française François Fillon, Penelope, soupçonnée d’avoir bénéficié d’emplois fictifs comme attachée parlementaire, a par ailleurs touché 45.000 euros d’indemnités de licenciement, payées par l’Assemblée nationale, affirme l’hebdomadaire Le Canard enchaîné à paraître mercredi.

Mme Fillon a perçu en 2002 "16.000 euros d’indemnités, soit l’équivalent de cinq mois de salaire" au terme d’une contrat de travail de cinq ans avec son mari, bien que réembauchée par le suppléant de M. Fillon à l’Assemblée, Marc Joulaud, selon l’hebdomadaire satirique.

"La législation ne prévoit pas un tel niveau d’indemnités de licenciement pour un collaborateur parlementaire", affirme Le Canard.

D’après le journal, elle aurait également perçu, en novembre 2013, "29.000 euros de primes" après avoir de nouveau travaillé pendant un an et demi pour son mari redevenu député.

La justice française a ouvert une enquête pour faire la lumière sur la réalité du travail effectué pendant 15 ans par Penelope Fillon. Or, d’après Le Canard, les enquêteurs "n’en ont pas vu un seule trace matérielle".

Pour sa part, le Parisien révèle à son tour que l’épouse de l’ex-Premier ministre a été employée pendant près d’un an et demi, en 2012 et 2013, à la "Revue des deux mondes" et collaboratrice de son mari à l’Assemblée. Dans les deux cas à temps plein.

Mis en difficulté par des soupçons d’emplois fictifs de sa famille, qui lui ont fait perdre son statut de favori de la course présidentielle, François Fillon a défendu lundi la "légalité" des emplois de son épouse Penelope et de deux de leurs enfants, lors d’une longue conférence de presse suivie par plus de 2 millions de téléspectateurs et internautes.

Il a maintenu que ses proches avaient été rémunérés pour un travail effectif.

Mais il a aussi reconnu que ces pratiques choquaient aujourd’hui l’opinion publique et a pour la première fois présenté ses "excuses" pour avoir embauché des membres de sa famille comme assistants parlementaires.

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