France: mort clinique d’une personne blessée dans l’attaque de Nantes

François Hollande a fait état mardi du décès d’une des personnes blessées dans l’attaque de Nantes (ouest) la veille, l’entourage du président français précisant ensuite qu’il s’agissait d’une « mort clinique ».

Un homme de 37 ans à bord d’une camionnette a foncé lundi sur la foule d’un marché de Noël dans le centre de Nantes, blessant dix personnes avant de se porter plusieurs coups de couteau, dans la troisième attaque sanglante en France depuis samedi.

"Les Français doivent continuer à faire ce qu’ils ont à faire, à préparer Noël et à le faire avec solidarité à l’égard des victimes puisque je viens d’apprendre qu’il y a eu un décès à Nantes", a déclaré le chef de l’Etat en marge d’un déplacement dans l’archipel français de Saint-Pierre-et-Miquelon, au large du Canada.

Son entourage a ensuite indiqué qu’il s’agissait de la "mort clinique" d’une de ces victimes.

"Nous sommes déterminés, nous sommes vigilants, nous sommes également dans l’action, dans la lutte contre le fanatisme, le terrorisme" , a assuré M. Hollande.

Dimanche, un automobiliste avait fauché 13 passants à Dijon (centre-est) au cri d’Allah Akbar. Samedi un homme de 20 ans a blessé dans un commissariat trois policiers à coups de couteau en criant également Dieu est le plus grand en arabe à Joué-Lès-Tours (centre-ouest), avant d’être abattu par les forces de l’ordre.

L’attaque de dimanche a été attribuée à un déséquilibré tandis que le mobile de l’islamisme radical semble établi dans l’attaque du commissariat.

"Il n’y a qu’un événement qui peut être regardé clairement comme un acte terroriste, c’est celui de Joué-lès-Tours, mais nous sommes pleinement dans l’action et en même temps nous voulons montrer que la vie continue", a ajouté M. Hollande.

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