
Nicolas Dupont-Aigan : "je ne donnerai pas de consigne de vote en faveur d'un charlatan"
Nicolas Dupont-Aignan (DLR) a ouvert le bal, en début de soirée, une heure à laquelle il regrette souvent de ne pas être invité. Il a assuré que son projet était « sérieux » et que c'était « aux Français » et « non aux sondages » de choisir.
Il a montré un graphique pour étayer, avec conviction, ses propositions économiques. « Réveillez-vous, il y autre chose à faire de la France », a conclu le candidat, qui a rompu il y a cinq ans avec l'UMP. Il en a profité pour préciser qu'il ne donnerait pas de consigne de vote en faveur d'un « charlatan », que ce soit, à ses yeux, Nicolas Sarkozy ou François Hollande.
Eva Joly : "Nicolas Sarkozy est cerné d'affaires judiciaires"
Eva Joly (EELV), ses nouvelles lunettes vertes sur le nez, a parlé du fond : le logement, l'avion de combat Rafale, l'écologie ou les affaires Bettencourt et Karachi. L'ancienne juge d'instruction, très bas dans les sondages, a qualifié de « présomptions concordantes et précises » les soupçons de financement illégal de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. « C'est une anomalie de solliciter un deuxième mandat alors que vous êtes cerné d'affaires judiciaires », a-t-elle lancé.
François Hollande : "Moi j'ai un cap, je ne suis pas dans le zig-zag"
« Le rôle d'un responsable public, c'est de ne pas jouer avec la spéculation », a répondu François Hollande à Nicolas Sarkozy et son camp qui ont choisis d'agiter le spectre d'attaques spéculatives contre l'euro si le socialiste était élu. Le grand favori des sondage a expliqué au passage que ce n'était « pas lui » qui avait « perdu le triple A ».
« Moi j'ai un cap, je m'y tiens, j'ai une cohérence, et je ne change pas, je ne suis pas dans le zig-zag », a-t-il aussi ajouté. Avant d'embrasser Eva Joly en coulisses, il a pris clairement ses distances avec les écologistes et l'accord EELV/PS en affirmant que son « projet (...) sera le programme du gouvernement ».
Sur le plan international, il a assuré qu'il n'y aurait « pas d'adhésion de la Turquie à l'UE » dans « le prochain quinquennat ».
Marine Le Pen : " je suis le centre de gravité de la campagne"
Avec sa verve habituelle, Marine Le Pen (FN) n'a pas hésité à se qualifier de « centre de gravité de la campagne », au détour de ses propositions sur l'immigration et l'avortement. « Il faut sortir du cadre », a-t-elle martelé.
Philippe Poutou : "Je conteste un système"
Chemise blanche légèrement déboutonnée, Philippe Poutou, a prié les journalistes de le laisser dérouler son raisonnement. Candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) pour « porter des idées » et « pour contester un système », l'ouvrier de Ford s'est montré plutôt à l'aise.
Il ne s'est pas privé du plaisir de reprendre le journaliste sur les « charges sociales ». « Ca, c'est le langage patronal », a-t-il dit, préférant parler de « cotisations sociales ».
Nicolas Dupont-Aignan (DLR) a ouvert le bal, en début de soirée, une heure à laquelle il regrette souvent de ne pas être invité. Il a assuré que son projet était « sérieux » et que c'était « aux Français » et « non aux sondages » de choisir.
Il a montré un graphique pour étayer, avec conviction, ses propositions économiques. « Réveillez-vous, il y autre chose à faire de la France », a conclu le candidat, qui a rompu il y a cinq ans avec l'UMP. Il en a profité pour préciser qu'il ne donnerait pas de consigne de vote en faveur d'un « charlatan », que ce soit, à ses yeux, Nicolas Sarkozy ou François Hollande.
Eva Joly : "Nicolas Sarkozy est cerné d'affaires judiciaires"
Eva Joly (EELV), ses nouvelles lunettes vertes sur le nez, a parlé du fond : le logement, l'avion de combat Rafale, l'écologie ou les affaires Bettencourt et Karachi. L'ancienne juge d'instruction, très bas dans les sondages, a qualifié de « présomptions concordantes et précises » les soupçons de financement illégal de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. « C'est une anomalie de solliciter un deuxième mandat alors que vous êtes cerné d'affaires judiciaires », a-t-elle lancé.
François Hollande : "Moi j'ai un cap, je ne suis pas dans le zig-zag"
« Le rôle d'un responsable public, c'est de ne pas jouer avec la spéculation », a répondu François Hollande à Nicolas Sarkozy et son camp qui ont choisis d'agiter le spectre d'attaques spéculatives contre l'euro si le socialiste était élu. Le grand favori des sondage a expliqué au passage que ce n'était « pas lui » qui avait « perdu le triple A ».
« Moi j'ai un cap, je m'y tiens, j'ai une cohérence, et je ne change pas, je ne suis pas dans le zig-zag », a-t-il aussi ajouté. Avant d'embrasser Eva Joly en coulisses, il a pris clairement ses distances avec les écologistes et l'accord EELV/PS en affirmant que son « projet (...) sera le programme du gouvernement ».
Sur le plan international, il a assuré qu'il n'y aurait « pas d'adhésion de la Turquie à l'UE » dans « le prochain quinquennat ».
Marine Le Pen : " je suis le centre de gravité de la campagne"
Avec sa verve habituelle, Marine Le Pen (FN) n'a pas hésité à se qualifier de « centre de gravité de la campagne », au détour de ses propositions sur l'immigration et l'avortement. « Il faut sortir du cadre », a-t-elle martelé.
Philippe Poutou : "Je conteste un système"
Chemise blanche légèrement déboutonnée, Philippe Poutou, a prié les journalistes de le laisser dérouler son raisonnement. Candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) pour « porter des idées » et « pour contester un système », l'ouvrier de Ford s'est montré plutôt à l'aise.
Il ne s'est pas privé du plaisir de reprendre le journaliste sur les « charges sociales ». « Ca, c'est le langage patronal », a-t-il dit, préférant parler de « cotisations sociales ».