France : interpellation de cinq personnes en relation avec l’attentat de Strasbourg

Cinq personnes soupçonnées d’être impliquées dans la fourniture de l’arme utilisée par l’auteur de l’attentat du 11 décembre 2018 à Strasbourg, ont été interpellées mardi en Alsace (est de la France).

Placés en garde à vue sur commission rogatoire du juge d’instruction, ces cinq suspects appartiennent à la même famille et sont soupçonnés à des degrés divers d’avoir participé à la fourniture du pistolet 8 mm à l’Algérien Chérif Chekatt, qui avait tué cinq personnes sur le célèbre marché de Noël de Strasbourg, rapportent les médias français qui citent des sources proches de l’enquête.

Une enquête approfondie devra permettre d’éclaircir les rôles de chacune des personnes interpellées et notamment celui du plus âgé des suspects, un homme de 78 ans soupçonné d’avoir fourni le revolver qui a servi à l’attentat.

Ce vieux monsieur est connu des services de police et de la justice pour détention, acquisition et vente d’armes malgré une interdiction judiciaire de port et de détention d’armes inscrite au Fichier des personnes recherchées, croit savoir le journal Le Point le premier à avoir annoncé ces interpellations. Trois autres hommes ont également été interpellés. Ils sont âgés de 65, 34 et 32 ans. Une femme de 57 ans a aussi été appréhendée.

Chérif Chekatt, délinquant multirécidiviste de 29 ans et fiché S pour radicalisation islamiste, avait attaqué, le 11 décembre dernier sur le marché de Noel de Strasbourg, des passants avec un revolver et un couteau. Après 48H de traque, il avait été abattu par des policiers dans le sud de la ville.

L’Etat islamique (EI) avait revendiqué l’attaque. Mais, à ce jour, aucun lien n’a pu être établi entre l’organisation et le terroriste algérien, selon les médias français.

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