France : hausse de plus de 2 % du pouvoir d’achat moyen des ménages en 2019 (Edouard Philippe)

Le premier ministre français, Edouard Philippe, a dressé mardi le bilan des mesures économiques et sociales d’urgence annoncées, en décembre dernier, par le président Emmanuel Macron, en réponse à la crise des «Gilets jaunes», soulignant que celles ci-permettront une augmentation de plus 2 % du pouvoir d’achat par habitant en 2019.

"C’est un gain moyen de 850 euros sur l’année par ménage", a indiqué M. Philippe, qui s’exprimait à la sortie du conseil des ministres, précisant que cette augmentation est "la plus forte depuis douze ans".

Le premier ministre s’est félicité que ces mesures ont pu «produire des effets réels et visibles par nos concitoyens», précisant que celles-ci portent sur l’extension de la prime d’activité et l’augmentation de son montant, dont ont bénéficié 1,7 million de foyers supplémentaires, soit un total de quatre millions, et sur la prime exceptionnelle défiscalisée et désocialisée que les entreprises pouvaient distribuer à leurs salariés jusqu’à fin mars. Celle-ci a représenté «2,2 milliards versés à 5,5 millions de salariés».

Elles concernent aussi la défiscalisation des heures supplémentaires, qui profitera à 8 millions de salariés et sur l’annulation de la hausse de la CSG (contribution sociale généralisée) qui représente une enveloppe de 1,3 milliard d’euros annuels redistribués aux personnes retraitées.

Edouard Philippe a également ajouté à ce bilan les effets de deux mesures supplémentaires : d’une part, l’élargissement du chèque énergie, qui a permis à 2,2 millions de foyers de plus d’en bénéficier et, d’autre part, le doublement de la prime à la conversion automobile qui a permis de recevoir plus de 8000 demandes hebdomadaires pour en bénéficier.

Pour répondre à la crise des Gilets jaunes, le président Emmanuel Macron avait annoncé, en décembre dernier, une série de mesures censées augmenter le pouvoir d’achat des Français. Il avait notamment annoncé une hausse du Smic, l’annulation de la hausse de la CSG pour les retraités les plus modestes ou une défiscalisation des heures supplémentaires.

Ces mesures coûtent pas moins de 10 milliards d’euros au budget de l’état.

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