"Les contraintes techniques du four nous obligent à suivre une procédure particulière" au-dessus de 170 kilos et "il aurait fallu décaler tous les horaires" des crémations de la journée, s’est justifiée la directrice des pompes funèbres de Toulouse et du crématorium, Karine Bonnin.Elle a alors proposé à la famille d’organiser "une cérémonie le jour-même et de différer la crémation au lundi", la programmant sur deux horaires consécutifs "comme cela se fait pour les personnes dépassant les 170 kilos avec le cercueil".
"Ce n’est pas très humain", s’est indigné M. Moralès, qui "n’a jamais vu cela en 22 ans". "Nous devons nous fier à la famille pour le poids et le crématorium aurait pu faire un effort", a-t-il dit. La famille a finalement décidé d’emporter le corps à Montauban, où a eu lieu jeudi soir une cérémonie dans un crématorium privé, avant l’incinération vendredi matin.