Françaises tuées en Argentine : Sarkozy salue « les progrès rapides de l’enquête »

Le président français Nicolas Sarkozy a salué dimanche « les progrès rapides de l’enquête » en Argentine sur le meurtre de deux jeunes Françaises, dont une d’origine marocaine, après l’arrestation samedi de plusieurs suspects et la saisie de l’arme présumée du crime, a indiqué l’Elysée.

Françaises tuées en Argentine : Sarkozy salue
Lors d’un entretien téléphonique avec son homologue argentine Mme Cristina Fernandez de Kirchner, le président Sarkozy "a exprimé à la Présidente argentine sa reconnaissance pour les progrès rapides de l’enquête, avec l’arrestation hier de plusieurs suspects et la saisie d’éléments matériels tangibles", précise un communique de l’Elysée.

Le chef de l’Etat français a demandé à Mme de Kirchner "de féliciter la justice et les services de police argentins pour leur mobilisation, qui permet d’espérer que toute la lumière sera faite sur ces crimes odieux et que leurs auteurs en répondront prochainement devant la justice".

L’enquête a fait une percée décisive ces derniers jours. La police détient sept personnes et a retrouvé l’arme présumée du crime.

Les corps de la Franco-marocaine Houria Moumni, 24 ans, et son amie Cassandre Bouvier, 29 ans, avaient été découverts le 29 juillet par des randonneurs à La Quebrada de San Lorenzo, à une douzaine de kilomètres de la ville touristique de Salta (nord de l’Argentine).

Les deux jeunes femmes, étudiantes à l’Institut des hautes études d’Amérique latine (IHEAL) de la Sorbonne Nouvelle (Paris III), se trouvaient en Argentine pour des recherches dans le cadre de leurs études depuis le 11 juillet. Elles avaient été vues pour la dernière fois le 15 juillet, lorsqu’elles s’étaient lancées à la découverte de cette réserve naturelle sur les contreforts des Andes.

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