«Dans ma ville il y a 64,6% des enfants qui sont musulmans dans les écoles primaires et maternelles», a déclaré le maire de Béziers Robert Ménard, apparenté Front national, lundi soir dans Mots Croisés sur France 2.
L'élu persiste et signe ce mardi sur BFM TV : «Oui, il y a trop d'enfants immigrés dans le public». "Dans certaines écoles, il y a plus de 80% d'enfants immigrés, presque 100%, là vous n'intégrez plus personne! (...) Les 2/3 des élèves en maternelle et primaire, dans le public, sont des enfants issus de l'immigration : c'est trop!», dit-il.
Au gouvernemen, les réactions sont virulentes. «Honte au maire de Béziers. La République ne fait AUCUNE distinction parmi ses enfants», a tranché sur twitter le Premier ministre, Manuel Valls.
Pour la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem le procédé est «non seulement illégal de la part d'un maire qui est à ce titre représentant de l'Etat sur sa commune, mais aussi profondément anti-républicain».
Pour le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, Ménard «a franchi une ligne jaune et se place délibérément en dehors des valeurs de la République». Selon le patron de Beauvau, «un tel fichage est interdit par la loi. Ficher des enfants selon leur religion, c'est renvoyer aux heures les plus sombres de notre histoire».
Selon la garde des Sceaux, Christiane Taubira, «l'esprit de 1939 est de retour, les mêmes vieux démons et ces balafres faites à la République. La même lâcheté sur des enfants.»
L'élu persiste et signe ce mardi sur BFM TV : «Oui, il y a trop d'enfants immigrés dans le public». "Dans certaines écoles, il y a plus de 80% d'enfants immigrés, presque 100%, là vous n'intégrez plus personne! (...) Les 2/3 des élèves en maternelle et primaire, dans le public, sont des enfants issus de l'immigration : c'est trop!», dit-il.
Au gouvernemen, les réactions sont virulentes. «Honte au maire de Béziers. La République ne fait AUCUNE distinction parmi ses enfants», a tranché sur twitter le Premier ministre, Manuel Valls.
Pour la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem le procédé est «non seulement illégal de la part d'un maire qui est à ce titre représentant de l'Etat sur sa commune, mais aussi profondément anti-républicain».
Pour le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, Ménard «a franchi une ligne jaune et se place délibérément en dehors des valeurs de la République». Selon le patron de Beauvau, «un tel fichage est interdit par la loi. Ficher des enfants selon leur religion, c'est renvoyer aux heures les plus sombres de notre histoire».
Selon la garde des Sceaux, Christiane Taubira, «l'esprit de 1939 est de retour, les mêmes vieux démons et ces balafres faites à la République. La même lâcheté sur des enfants.»