Fermeture de la plus vieille centrale nucléaire française: un décret avant la fin du mandat Hollande (Royal)

La ministre française de l’Environnement et de l’Énergie Ségolène Royal a assuré vendredi que le décret permettant l’arrêt de la plus vieille centrale nucléaire du pays, Fessenheim, "serait pris", malgré un nouveau délai intervenu dans le processus de fermeture.

"Ce décret sera pris, je l’ai d’ailleurs déjà mis en rédaction", a affirmé Ségolène Royal à la radio RTL, alors qu’elle était pressée de questions sur un manque de temps pour mettre à exécution cette promesse de campagne de François Hollande, élu en 2012 et aujourd’hui en fin de mandat présidentiel.

À la "grande déception" de l’Allemagne, le groupe énergétique français EDF a obtenu jeudi un nouveau délai dans le processus de fermeture de la centrale quadragénaire, située sur une faille sismique dans l’est de la France, près des frontières avec la Suisse et l’Allemagne.

Jeudi, le conseil d’administration d’EDF a donné son accord pour qu’une demande d’abrogation d’exploiter la centrale soit transmise à l’État. Mais cette demande ne sera faite que "dans les six mois précédant" la mise en service de la centrale nucléaire de nouvelle génération (EPR) de Flamanville, dans le nord-ouest de la France, prévue à l’horizon 2019, selon EDF.

"Une opportunité a été manquée. Nous attendons du gouvernement français qu’il prenne ses responsabilités et s’assure que la fermeture de la centrale de Fessenheim soit mise en place rapidement", a réagi jeudi Rita Schwarzelühr-Sutter, la secrétaire d’État au ministère de l’Environnement allemand, chargé de la sécurité nucléaire.

En France, les écologistes militent depuis des années pour la fermeture de Fessenheim, en service depuis 1977.

Avec AFP

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