Evasion fiscale: Le gouvernement panaméen se dit prêt à coopérer « pleinement » dans le cadre de l’affaire « Panama Papers »

Le gouvernement panaméen s’est dit, dimanche, prêt à coopérer pleinement dans le cadre des enquêtes qui pourraient avoir lieu dans le scandale dit "Panama Papers", lié à la création d’entités offshore destinées à l’évasion fiscale.

Dans un communiqué de la Présidence, le gouvernement panaméen indique qu’il coopérera étroitement et fournira l’assistance nécessaire en cas d’une procédure judiciaire.

Une enquête réalisée par une centaine de journaux dans le monde sur 11,5 millions de documents a révélé des avoirs dans les paradis fiscaux de 140 responsables politiques ou personnalités. Ces documents, regroupés sous la dénomination "Panama papers" proviennent du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca.

Le gouvernement panaméen souligne, en outre, qu’il mène une politique de tolérance zéro en ce qui concerne "n’importe quel aspect de son système juridique ou financier qui ne fonctionnent pas avec des niveaux élevés de transparence".

Selon le communiqué, le Panama indique que le gouvernement du Président Juan Carlos Varela, 21 mois de sa prise de fonction, a fait preuve d’un "engagement absolu pour la transparence dans les services financiers et juridiques, au point qu’il a été récemment exclu de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI).

Il rappelle, dans ce contexte, qu’il a pris des mesures pour immuniser son système financier contre le blanchiment et le financement du terrorisme et renforcer le contrôle des cabinets d’avocats, des compagnies de services financiers et des entreprises immobilières.

Plus de 214.000 entités offshore sont impliquées dans les opérations financières dans plus de 200 pays.

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