La France ne tolérera « aucun agissement mettant en cause sa sécurité », a fait savoir l’Élysée mercredi, après la réunion.
« Il s’agit de faits inacceptables qui ont déjà donné lieu à des mises au point entre les États-Unis et la France, notamment fin 2013 au moment des premières révélations et lors de la visite d’État du président de la République aux États-Unis en février 2014 », selon un communiqué de la présidence. « Des engagements avaient été pris par les autorités américaines. Ils doivent être rappelés et strictement respectés », a également affirmé la présidence, à l’issue du conseil de défense qui a duré une heure.
Celui-ci a réuni autour de François Hollande, le chef du gouvernement Manuel Valls, les ministres concernés et les principaux responsables des services de renseignements français. « La France, qui a encore renforcé son dispositif de contrôle et de protection, ne tolérera aucun agissement mettant en cause sa sécurité et la protection de ses intérêts », prévient l’Élysée, mettant en cause « le comportement de la NSA » révélé par la presse.