En attendant Monaco, Lens dérouille à Nancy

Pour Lens, les actualités se sont télescopées hier, en fin d’après-midi. Sur la pelouse de Nancy, les Artésiens ont commencé par ramasser une sacrée baffe (5-1). Puis, sur les plateaux de France Télévisions, à Paris, ils ont aussi pris connaissance de leur futur adversaire en demi-finale de la Coupe de France. Et ce n’est pas forcément une bonne nouvelle, puisque que les Lensois se déplaceront à Monaco, le 13 ou le 14 avril prochain. Fallait-il y voir un signe ? Possible, car le Racing n’avait pas encaissé une telle rouste depuis 1995 et un déplacement sur le Rocher (6-0). En Lorraine, les coéquipiers d’Eric Chelle n’ont pas pris l’eau dans les mêmes proportions. Mais ils ont quand même sombré. « Je pense que Monaco doit se taper sur les cuisses ce soir s’ils nous ont regardé jouer. Ils seront favoris à 99 contre 1 (sic). Maintenant, on ne va pas aller à Monaco pour savoir si le palais princier est encore au même endroit. C’est comme ça, c’est le tirage au sort. Une journée de merde, une journée de merde… », fulmine Gervais Martel.

Le président artésien avait préféré délaisser les salons parisiens pour venir soutenir sa formation. Il n’a sans doute pas reconnu l’équipe qui avait étrillé Saint-Etienne, mercredi, en quart de finale de la Coupe de France (3-1). « Le score est sévère mais logique, parce qu’on a lâché. On n’a pas le droit d’en prendre cinq. Pour le maillot, pour le club, on ne peut pas faire une prestation comme ça », lâche Eric Chelle. Le pire serait de remettre ça, en particulier à Monaco. et

François LaunayAntoine Maes