Emmanuel Macron: « Aucun accord d’appareil pour construire une majorité présidentielle »

Emmanuel Macron a promis jeudi qu’il ne conclurait aucun accord d’appareil pour construire une majorité présidentielle.

Son mouvement En marche ! présentera 577 candidats aux législatives qui suivront l’élection présidentielle, a-t-il confirmé lors d’une conférence de presse en lançant un appel à candidatures.

Les candidats viendront pour un grand nombre de la société civile, avec l’objectif de 50% de non parlementaires parmi les candidats, "nous respecterons un principe de parité stricte" et aucun casier judiciaire ou condamnation à une peine d’inéligibilité ne sera toléré, a-t-il poursuivi.

"En marche ! est une force politique centrale (…) il dépasse donc les clivages et les jeux d’appareils", a ajouté Emmanuel Macron.

"Je veux être très clair : il n’y aura aucun accord d’appareil avec quelque parti que ce soit, ce sont les idées et la volonté de transformer le pays qui doivent nous unir", a-t-il ajouté. "Je ne négocierai aucune circonscription contre un ralliement et ne sacrifierai rien de nos engagements initiaux."

Ces mêmes critères vaudront pour tous les autres scrutins, a précisé Emmanuel Macron.

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a assuré que le vainqueur de la primaire ne se retirerait pas de la course à la présidentielle, ni pour Jean-Luc Mélenchon ni pour Emmanuel Macron, et jugé que seul le PS était en mesure d’unir la gauche.

Vincent Peillon, candidat à la primaire présidentielle du Parti socialiste, a pour sa part estimé que la question de l’union se posera à la gauche avant l’élection présidentielle, notamment avec Emmanuel Macron dont il ne veut pas "faire un pestiféré".

"Le problème de la gauche, ce n’est ni Macron, ni Mélenchon, mais Fillon et Le Pen", a dit l’ancien ministre de l’Education dans un entretien à La Provence paru mercredi.

"Je ne supporte pas le sectarisme de ceux qui ont installé Macron ministre et ne veulent plus parler avec lui", a-t-il ajouté. "Beaucoup d’électeurs suivent Macron. On n’est pas là pour en faire un pestiféré."

Le candidat à la primaire juge que la question de l’union "sera posée à tout le monde avant la présidentielle", à moins de "vouloir faire chuter la gauche".

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