El Khalfi à Al Jazeera: Pour le Maroc, la marocanité du Sahara est tranchée juridiquement, historiquement et culturellement

Le Maroc interagit d’une manière positive, et soutient les initiatives des Nations unies visant le règlement du différend artificiel autour du Sahara marocain, a affirmé le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, soulignant que « pour le Royaume, la marocanité du Sahara est tranchée juridiquement, historiquement et culturellement ».

Le Maroc a présenté un projet pour le règlement politique de ce différend, qui consiste en un plan octroyant aux Provinces du sud un statut d’autonomie sous souveraineté marocaine, a indiqué M. El Khalfi dans une interview avec Aljazeera.net, ajoutant que ce plan a reçu un accueil positif au niveau international, dont le dernier en date est la position réitérée par les Etats-Unis.

Le ministre a rappelé, dans ce cadre, que 30 pays ont d’ores et déjà retiré leur reconnaissance de la prétendue rasd.

M. El Khalfi a ajouté que le Royaume a opté pour un projet de régionalisation avancée en tant point de départ pour aller de l’avant dans ce processus de règlement.

S’arrêtant sur l’option référendaire, le ministre a rappelé que l’Organisation des Nations unies avait annoncé, il y a près de dix ans, l’échec de cette option, après avoir reçu quelque 131.000 recours sur la première liste.

M. El Khalfi a souligné, d’un autre côté, que les adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc refusent d’appliquer la décision onusienne relative au recensement des populations des camps de Tindouf, au moment où des rapports internationaux dévoilent des violations graves des droits de l’Homme dans ces camps, et plus particulièrement les pratiques d’esclavage, entre autres violations graves commises dans ces territoires.

Abordant la question de la fermeture des frontières avec l’Algérie, le ministre a mis en avant la position claire du Royaume à ce propos, qui se tient prêt à répondre aux aspirations des peuples maghrébins pour l’édification d’une unité réelle fondée sur la coopération et la prise en considération d’un avenir partagé.

Le ministre a dit "regretter profondément" le fait que cette volonté n’ait suscité "aucune réaction de la part de l’Algérie voisine qui s’active à soulever à chaque fois une question dans l’objectif d’ébranler ce processus, dont la dernière a été la question de la drogue".

"Nous refusons cette méthode, et nous avons à plusieurs reprises exprimé notre regret à ce propos", a encore martelé le porte-parole du gouvernement, qualifiant d’"inadmissible" la poursuite de la fermeture des frontières maroco-algérienne.

Le Royaume a œuvré sans cesse pour surmonter les divergences de manière à servir les intérêts communs de l’ensemble des peuples maghrébins, a fait remarquer le ministre, ajoutant que le Maroc a toujours œuvré pour aller de l’avant dans le processus d’édification du Maghreb, tenant compte des véritables opportunités économiques que l’Union maghrébine promet d’offrir, sans oublier les défis sécuritaires que la région du Sahel et du Sahara fait peser sur l’ensemble des pays du Maghreb.

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