El Guerrab face à « sa conscience » pour la suite de son mandat, selon Ferrand

Le député M’jid El Guerrab, qui a quitté La République en marche (REM) après sa mise en examen pour "violences volontaires avec arme", est "face à sa conscience" et "ses électeurs" pour la suite de son mandat, a jugé jeudi Richard Ferrand, sans l’appeler explicitement à démissionner.

M. El Guerrab, élu de la 9e circonscription des Français de l’étranger, a violemment agressé la semaine dernière à coups de casque le responsable socialiste Boris Faure lors d’une altercation à Paris.

"Lorsque j’ai eu connaissance des faits, j’avais fait appeler ce collègue et je lui ai indiqué que puisqu’il était en tout cas accusé d’avoir eu une altercation, une rixe, et qu’à l’occasion il avait lui-même reconnu avoir porté un mauvais geste", "il me semblait qu’il valait mieux qu’il soit totalement libre pour se défendre, que le groupe ne pouvait pas être solidaire en tant que tel de la phase judiciaire qui l’attendait, et qu’il valait mieux qu’il se mette en retrait. Et l’intéressé a admis que c’était mieux ainsi", a expliqué le président du groupe REM à l’Assemblée sur LCI.

Mardi, "il est allé devant les instances du parti La République en marche, où je ne siège pas, et il a mis sa démission sur la table, ce qui était plus simple pour tout le monde, y compris pour lui", a poursuivi Richard Ferrand.

Doit-il à présent démissionner de son mandat de député ? "Ca, c’est lui qui, en conscience, doit faire face aux électrices et aux électeurs de son territoire d’élection. Maintenant, il est non inscrit, il est avec sa conscience et face aux électrices et aux électeurs auxquels il doit expliquer pourquoi il choisit de continuer ou d’arrêter", a répondu M. Ferrand.

afp

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