Ebola: un vaccin testé sous peu à Genève sur des volontaires

Un vaccin contre le virus Ebola, jugé prometteur par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sera testé sous peu à Genève sur des volontaires, indique-t-on lundi de source hospitalière.

"Le début des essais n’est qu’une question de jours", a déclaré à la presse la porte-parole des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), Agnès Reffet, affirmant que c’est la dernière étape pour fournir le plus tôt possible des vaccins sûrs et efficaces.

L’autorité de régulation des produits thérapeutiques, Swissmedic, a donné la semaine dernière son feu vert aux tests de deux vaccins expérimentaux contre Ebola à Genève et à Lausanne.

Selon la porte-parole, les tests envisagés profitent en priorité aux personnes devant partir en Afrique de l’Ouest combattre l’épidémie qui a fait jusqu’ici 5.000 morts notamment dans cette région.

Des essais similaires ont déjà commencé au Mali, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis et devraient bientôt débuter en Allemagne. Il en sera de même dans les trois pays africains les plus touchés (Liberia, Guinée, Sierra Leone) dès décembre prochain "si possible", selon l’OMS.

Selon le dernier bilan de l’organisation, la fièvre hémorragique Ebola a fait au total environ 5.000 morts sur plus de 13.700 cas de contamination depuis mars dernier.

S’y ajoute désormais le Mali où un premier cas mortel de fièvre hémorragique a été détecté dernièrement chez une petite fille de deux ans qui est arrivée récemment de Guinée.

L’OMS avait averti que la fièvre hémorragique Ebola pourrait faire en décembre de 5.000 à 10.000 nouveaux cas par semaine, contre 1.000 cas actuellement dans les pays touchés d’Afrique de l’Ouest.

Le virus se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d’animaux infectés. Il laisse peu de chances de survie, soit en moyenne 47 % pour l’épidémie actuelle.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite