Droits de l’Homme: le Maroc, un pays « précurseur en Afrique » (Rachida Dati)

Le Maroc est un pays « précurseur en Afrique » en matière des droits de l’Homme tant les avancées sont nombreuses, a affirmé l’eurodéputée française Rachida Dati.

"Dans le domaine des droits de l’Homme, le Maroc est pour moi un pays véritablement précurseur en Afrique au vu des multiples avancées accomplies", a dit Mme Dati dans un entretien à la MAP.

Nombreuses sont les initiatives qui témoignent de cette évolution, a-t-elle souligné, citant à cet égard la mise en place de l’Instance Equité et Réconciliation (IER) en 2004, du plan de développement économique pour les provinces du Sud, du Conseil économique, social et environnemental (CESE) qui "joue un rôle majeur" dans la société marocaine d’aujourd’hui, et de l’Instance centrale de prévention contre la corruption.

L’élection en novembre 2013 du Maroc à une très large majorité au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU est une reconnaissance internationale de l’engagement du Royaume en faveur des droits de l’Homme, a-t-elle indiqué.

Mme Dati a fait observer que les multiples réformes initiées par le Maroc dans les différents domaines illustrent bel et bien la vision que le Roi Mohammed VI a pour son pays et pour son peuple, notant que sur "la question des droits humains comme sur le plan économique ou diplomatique, le Maroc est un pays leader en Afrique".

L’ancienne ministre de la Justice, Garde des sceaux, a en outre relevé que la tenue au Maroc de la deuxième édition du Forum mondial des droits de l’Homme (FMDH) est un autre "signal fort" de l’intérêt que porte le Maroc à la question des droits humains. Car, a-t-elle expliqué, après le Brésil, c’est un pays africain qui prend le relais et qui consacre la vocation des pays du Sud à parler des droits de l’Homme.

"Pour moi, la tenue au Maroc de ce forum, qui permet à de nombreux acteurs venus des quatre coins du monde de se retrouver pour échanger sur de nombreuses thématiques liées aux droits de l’Homme, a beaucoup de sens", a déclaré Mme Dati.

Cela dénote la volonté du Royaume d’avoir un dialogue sincère sur la question des droits humains avec les instances et organisations internationales en vue d’y insuffler une nouvelle dynamique au Maroc et partout dans le monde, a-t-elle précisé, relevant que c’est justement lorsque l’on est conscient de ses acquis mais également du chemin qu’il reste encore à faire qu’on peut avancer sur ces questions.

Mme Dati n’a pas manqué de condamner les critiques dont fait l’objet le Maroc de la part de certains eurodéputés concernant les droits de l’Homme, faisant remarquer que celles-ci sont essentiellement motivées par des "raisons politiciennes’ et non par l’intérêt du peuple marocain.

"Malgré des voix isolées qui s’élèvent pour critiquer le Maroc, je reste persuadée que dans son ensemble, le Parlement européen souhaite aller de l’avant dans ses relations avec le Maroc, partenaire privilégié de longue date de l’Union européenne", a-t-elle assuré, faisant remarquer que l’approbation de l’accord de pêche UE-Maroc, il y a quelques mois, en est l’illustration.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite