Dominique Strauss-Kahn s’installe dans une luxueuse maison à New York

Dominique Strauss-Kahn a donc fini par trouver à se loger. L’ancien patron du Fonds monétaire international (FMI) a quitté mercredi soir l’appartement où il résidait depuis sa sortie de prison pour s’installer dans une superbe maison du quartier de TriBeCa, à New York. C’est là qu’il attendra confortablement – et toujours sous très haute surveillance – son procès pour tentative de viol sur la femme de chambre du Sofitel. Un logement de plus de 630 mètres carrés répartis sur quatre niveau, à 50.000 dollars (35.000 euros) par mois. Il aura le droit, sous escorte policière, de se rendre à des rendez-vous avec ses avocats ou chez le médecin ou à des offices religieux.

Dominique Strauss-Kahn est arrivé mercredi en début de soirée au 153 Franklin Street à Tribeca, un ancien quartier très en vogue d’usines et de hangars transformés dans les années 90 en immeubles de lofts. Un juge de New York avait approuvé plus tôt dans la journée le changement d’adresse de DSK à Manhattan, où il poursuivra son assignation à résidence.

D’après les agences immobilières, cette maison comporte trois chambres et quatre salles de bain, avec "un vaste salon de style loft". Dominique Strauss-Kahn devrait y résider sous surveillance permanente jusqu’à la tenue de son procès. Un juge américain a donné son accord mercredi à ce déménagement après s’être entretenu avec toutes les parties.

Arrêté le 14 mai à New York, l’ancien favori à l’élection présidentielle française a été libéré vendredi contre une caution d’un million de dollars après plusieurs nuits passées à la prison de Rikers Island. Depuis, il s’était installé à titre provisoire dans un appartement de Manhattan après avoir dû renoncer au dernier moment à un autre logement plus luxueux.

Aux termes de sa libération sous caution, Dominique Strauss-Kahn n’est autorisé à quitter sa résidence que pour se rendre au tribunal, pour rencontrer ses avocats, pour des rendez-vous médicaux et pour assister à un office religieux par semaine.

Il doit comparaître le 6 juin devant la justice new-yorkaise pour répondre officiellement aux accusations portées à son encontre. Il dément toute agression sexuelle sur la plaignante.

Ses avocats ont assuré mercredi qu’aucun représentant de l’ancien directeur général du FMI n’était entré en contact avec cette employée de l’hôtel Sofitel, pas plus qu’avec sa famille. Ils démentaient ainsi des affirmations de presse.

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