Diam’s a fait un séjour en hôpital psychiatrique

Diam’s dévoile tout dans son autobiographie. L’ex-rappeuse française y parle de sa grossesse, de sa conversion à l’islam mais également de moments très douloureux comme de son internement en psychiatrie.

Diam
Le Nouvel Observateur revient cette semaine sur cette "Diam’s autobiographie" en diffusant quelques extraits de cet ouvrage dans lequel Mélanie Georgiades, de son vrai nom, lève le voile notamment sur ses deux années passées loin de la scène. L’ancienne star y revient également sur sa grosse dépression et son internement en hôpital pyschiatrique.

"Le 8 mars 2008, le Zénith de Paris, tous les professionnels ont rendez-vous aux Victoires de la musique. Est venu mon tour d’interpréter un des titres de mon dernier album, ‘Ma France à moi’, alors je suis montée sur scène", explique-t-elle. "Ce que personne ne pouvait savoir précisément à ce moment-là, c’est que deux semaines plus tôt je sortais tout juste de la clinique psychiatrique. Je venais d’y faire un séjour d’un mois et demi et d’y entamer ma discrète mais indéniable descente dans les ténèbres".

Diam’s avoue avoir tenté de mettre fin à ses jours. "Si je me suis retrouvée dans cet endroit, c’est tout simplement parce que, deux jours auparavant, j ‘avais été prise d’une crise de folie, toute seule chez moi", écrit-elle. "Je ne rentrerai pas dans le sordide de ce que j’ai fait ou pensé, mais une chose est sûre: je n’étais plus maîtresse de ma personne. J’avais été à deux doigts de me tuer ou de faire une très grosse bêtise".

Selon Diam’s, cette descente aux enfers est due à une baisse de régime dans son travail. La chanteuse avoue, en effet, qu’elle ne vivait que pour sa musique. "Le rap était devenu ma passion, il n’y a pas d’autres mots pour décrire le lien entre cette musique et moi. Elle était une obsession, comme si ma vie avait pris là tout son sens".

Et lorsque la musique n’est plus parvenue à remplir sa vie, elle a plongé. "Si j’en suis arrivée là, c’est en très grande partie parce que je travaillais moins, mon esprit n’était plus occupé par mille choses". "Je ressentais d’abominables choses à l’intérieur. Comme si toute ma souffrance se devait d’exploser, ma douleur de s’extérioriser. J’étais devenue dangereuse pour moi-même et j’ai compris qu’il fallait que je me soigne", ajoute-t-elle.

Diam’s revient également sur sa conversion à l’islam. "J’étais décidée. J’ai achevé de lire les quelques lignes qui me restaient, et ma décision était ferme: j’allais me convertir à l’islam", confie-t-elle. "Je connaissais la façon dont cela devait se passer. Il me faudrait réciter le témoignage de foi que j’avais déjà appris par coeur et ce, devant témoin, puis me laver entièrement le corps, comme une purification. Ce n’était pas plus compliqué, puisqu’on entre en islam avec son coeur. Sauf que je n’avais pas de témoin! Je me disais alors que Dieu me suffirait. Alors, comme une évidence, je me souviens m’être mise au milieu de la plage, j’ai levé la tête vers le ciel et pris Dieu à témoin".

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