Deux vols Air France pour Paris déroutés après une alerte à la bombe anonyme

Deux vols Air France à destination de Paris ont été déroutés mardi soir après leur décollage des Etats-Unis après des menaces anonymes par téléphone évoquant la présence d’une bombe à bord, a indiqué la compagnie aérienne.

Cinq jours seulement après les attentats meurtriers de Paris (129 morts), l’un des avions a été dérouté vers Salt Lake City, dans l’Utah (ouest), après avoir décollé de Los Angeles (Californie, ouest), tandis que le second, parti de Washington, s’est posé à Halifax, au Canada (est).

Les deux avions – le vol 65 au départ de Los Angeles et le vol 55 au départ de l’aéroport de Washington-Dulles – ont atterri sans problème.

"Les avions ont fait l’objet de menaces anonymes après leurs décollages respectifs", a expliqué Air France dans un communiqué.

"Comme mesure de précaution et afin de mener toutes les vérifications de sécurité nécessaires, Air France (…) a décidé de solliciter l’atterrissage des deux appareils", a ajouté la compagnie.

"Les autorités locales sont en train de conduire des inspections complètes des appareils, des passagers et de leurs bagages", a poursuivi la compagnie aérienne, ajoutant qu’une enquête était en cours pour identifier la "source de l’appel téléphonique".

Le doute demeurait pour savoir si une seule personne avait appelé au sujet des deux appareils.

"Plusieurs services de sécurité cherchent à déterminer la nature des menaces qui ont causé le déroutage de l’avion", a déclaré à CNN l’agent du FBI Todd Palmer, du bureau de Salt Lake City.

Cet incident intervient dans un contexte tendu. Les attentats de vendredi soir à Paris ont fait au moins 129 morts et la Russie a confirmé qu’un attentat à la bombe était à l’origine du crash d’un avion russe dans le Sinaï le 31 octobre, avec 224 personnes à bord. Les deux attaques ont été revendiquées par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

Et mardi, le match de football Allemagne-Pays-Bas, présenté comme un "symbole de liberté" après les attaques de Paris, a été annulé peu avant le coup d’envoi à Hanovre (nord de l’Allemagne) en raison d’"indices sérieux" sur un "attentat à la bombe prévu au stade", selon le chef de la police locale.

"Je demande à la population de faire confiance aux forces de sécurité, nous avions de bonnes raisons" pour décider d’annuler la rencontre, a dit le ministre de l’Intérieur allemand Thomas de Maizière, refusant de donner des indications sur la nature précise de la menace.

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