L’un des deux mis en cause, actuellement en Syrie, a été jugé en son absence, a-t-on précisé de source judiciaire.
Les deux jihadistes français étaient partis en Syrie en 2014. Le tribunal correctionnel de Paris a été moins sévère que le parquet, qui avait requis sept ans contre le premier prévenu, Zakaria Chadili, revenu en France et animé selon le président de cette juridiction d’une "volonté de réinsertion".
Il a, en revanche, suivi le procureur qui réclamait dix ans pour l’autre djihadiste, Ziyeid Souied, qui est resté dans les territoires contrôlés par les jihadistes de l’Etat islamique (EI).
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné, jeudi, Salim Benghalem, considéré comme l’un des bourreaux de l’organisation terroriste Daech, à quinze ans de prison au procès d’une filière d’acheminement de djihadistes partis pour la Syrie depuis la France. Toujours en fuite malgré le mandat d’arrêt international dont il fait l’objet, Benghalem a été reconnu coupable par la justice française pour des projets d’actes terroristes remontant à la période 2012-2013.