Des économistes américains mettent en garde contre les retombées d’un éventuel « Brexit » sur l’économie mondiale

Des économistes américains ont mis en garde, jeudi, contre l’impact imprévisible d’une éventuelle sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne sur des pans entiers de l’économie mondiale, tout en prévenant d’une décision éventuellement « très regrettable » pour Londres et pour le monde entier.

Pour Scott Bok, directeur général de la banque américaine d’investissement, Greenhill, basée à New York, une décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne aurait des conséquences "graves" sur l’économie mondiale.

Un "Brexit" devrait entraîner des répercussions majeures sur des pans entiers des finances et "serait une décision très regrettable pour la Grande-Bretagne, pour l’Europe et pour le monde entier", estime M. Bok, cité par le +Wall Street Journal+.

Le co-président du groupe new-yorkais Citigroup, Peter Tague, a pour sa part averti que la sortie de la Grande Bretagne de l’UE pourrait affecter la confiance des entreprises et, par ricochet, réduire le nombre de transactions d’acquisition transatlantiques.

"Si le Royaume-Uni quitte l’Europe, l’impact sur les affaires des multinationales avec des sociétés géantes britanniques et européennes serait imprévisible", indique, de son côté, David Shine, président des opérations de fusions-acquisitions auprès de la firme Paul Hastings à New York.

Le Secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a déclaré récemment que les Etats-Unis portent un "intérêt profond" au fait que le bloc communautaire reste uni.

A l’ouverture, jeudi à Bruxelles, de deux jours de négociations sur ce sujet, les dirigeants européens ont insisté sur l’ampleur du travail à accomplir pour trouver un accord avec le Royaume-Uni à même de convaincre les Britanniques de rester dans l’Union.

Le Premier ministre britannique David Cameron a insisté, à son arrivée à Bruxelles, que son pays n’acceptera pas un accord qui ne corresponde pas à ses besoins. Il a, cependant, promis de faire campagne pour le maintien dans l’UE lors du référendum qu’il pourrait organiser dès fin juin s’il obtient suffisamment de concessions pour son pays.

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