Des débris sur une plage française proviennent « probablement » de l’avion de Sala

Des examens préliminaires ont permis d’établir que des débris de sièges retrouvés sur une plage française provenaient "probablement" de l’avion disparu qui transportait le footballeur argentin Emiliano Sala et son pilote, ont annoncé jeudi les enquêteurs britanniques.

"Après un examen préliminaire, nous avons conclu qu’il est probable que les coussins proviennent de l’avion disparu", a annoncé le bureau d’enquête sur les accidents aériens, l’Air Accident Investigation Branch (AAIB), dans un communiqué.

Le Nantais Sala, qui avait été transféré à Cardiff pour un record de 15 millions de livres, et le pilote David Ibbotson sont portés disparus à bord d’un avion privé, au large des îles anglo-normandes. Des recherches privées ont été lancées samedi dernier après l’arrêt des opérations de recherche des autorités britanniques jeudi.

L’entraîneur de Cardiff Neil Warnock a révélé lundi avoir pensé à démissionner après la disparition d’Emiliano Sala, évoquant "une semaine traumatisante".

"Vous pensez 24 heures sur 24 à la question de savoir s’il faut continuer ou non", a déclaré Warnock, pour sa première conférence de presse depuis la disparition de l’attaquant argentin.

"C’est impossible de dormir. Je suis dans le football depuis 40 ans et cela a été de loin la semaine la plus difficile de ma carrière, et de très loin. Ca a été une semaine traumatisante, et ça l’est toujours. Je n’arrive pas à me faire à la situation", a-t-il poursuivi.

"Ca m’a probablement impacté plus fort que n’importe qui d’autre, car j’ai rencontré le garçon et je lui ai parlé pendant les six à huit dernières semaines", a confié le technicien anglais, qui avait fait le déplacement en France pour convaincre le buteur argentin de rejoindre les "Bluebirds".

Warnock a aussi révélé que lui et plusieurs joueurs de Cardiff avaient parlé à des psychologues à la suite de la disparition de Sala.

"Il faut le faire. Qui va motiver le motivateur ? Ca va quand je suis en public ou avec les joueurs, mais c’est quand je suis seul ou à la maison que j’y pense", a-t-il indiqué, confiant que "trois ou quatre" de ses joueurs avaient très mal vécu le drame.

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