Ce projet inauguré le 25 septembre dernier, a pour ambition de transporter les pèlerins musulmans ainsi que les voyageurs réguliers sur une ligne qui couvrira 450 km entre les deux villes, via le port de Jeddah, relève la même source, ajoutant que deux dessertes quotidiennes sont prévues dans chaque sens.
Selon des responsables des transports, trente-cinq trains, capables de rouler à 300 km/h, transporteront d’une ville à l’autre des centaines de passagers en deux heures, contre environ cinq heures auparavant. Fin 2011, le consortium espagnol Al Shoula, composé de 12 entreprises espagnoles et de deux saoudiennes, avait raflé ce grand contrat devant des concurrents allemand, japonais et français.
Il représentait au début 6,7 milliards d’euros. En 2016, la mise en service avait été repoussée à mars 2018 et l’Arabie saoudite avait accepté un paiement supplémentaire de 150 millions d’euros afin de compenser les surcoûts relatifs aux travaux réalisés en plein désert, mais aussi à la mise en marche des trains et à l’installation des gares sur le parcours.