De Moscou à Paris, l’Europe se prépare à une vague de froid sibérien

L’Europe grelottait dimanche alors qu’une vague de froid sibérien gagnant progressivement l’ensemble du continent a déjà fait au moins trois morts, un en France et deux en Pologne.

L’Europe grelottait dimanche alors qu’une vague de froid sibérien gagnant progressivement l’ensemble du continent a déjà fait au moins trois morts, un en France et deux en Pologne.

Jusqu’à -10°C, ressenti -18°C avec le vent : le froid venu de Sibérie s’est emparé de la France dimanche après-midi, avec des températures "minimales glaciales" dans le nord-est du pays, selon Météo-France.

Un sans-abri de 35 ans a été retrouvé mort dimanche matin par ses deux camarades d’infortune à Valence (sud-est), où le thermomètre est descendu jusqu’à -3 degrés dans la nuit. Les premières constatations laissent à penser qu’il est mort de froid, ont précisé les autorités.

En Pologne, deux personnes sont mortes de froid dans la nuit de vendredi à samedi. Dimanche, les températures frôlaient les -12°C.

En Russie, le Centre météorologique national a annoncé qu’entre le 23 et le 28 février des températures "anormalement froides" allaient frapper le pays. Dans la nuit de dimanche à lundi, les températures dans la région de Moscou devraient ainsi descendre à -24 degrés Celsius, alors que dans certaines localités du centre de la Russie le thermomètre va chuter jusqu’à -35°C.

Des tempêtes de neige sont attendues dans les prochains trois jours quasiment sur l’ensemble du territoire russe.

En Europe du sud-est, les Roumains vont eux aussi grelotter à -25°C – température inhabituelle pour cette période de l’année -, de même que leurs voisins des Balkans.

Bucarest a ordonné la fermeture lundi et mardi des écoles, situation similaire dans dans trois départements du sud du pays, où des chutes de neige abondantes sont attendues.

Dans le centre de l’Europe, en Autriche et en Hongrie, mais aussi en Grande-Bretagne voire en Italie et en Espagne, les autorités ont demandé aux habitants de se préparer aux effets de ce phénomène connu sous le nom de "Moscou-Paris", provoqué par des masses d’air froid intense venues de Sibérie.

En revanche, en Belgique, les températures glaciales n’ont pas empêché dimanche une petite centaine de nageurs de s’élancer dans la Meuse, avec une eau à 3°C alors que la température extérieure était de -2°C, à Huy (centre-est) pour un rendez-vous annuel de la traversée hivernale de cette rivière, a indiqué l’agence locale Belga. Ce parcours à la nage sur 120 mètres en "eau froide" est une tradition vieille de plus de 50 ans en Belgique. (afp)

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