David Cameron promet de « batailler ferme » contre Bruxelles en 2016

Le Premier ministre britannique David Cameron s’est engagé à "batailler ferme" pour résoudre l’épineuse question des relations de Londres avec l’Union européenne, alors qu’un référendum sur le sujet pourrait se tenir cette année.

"Nous allons batailler ferme pour corriger les conditions de notre adhésion à l’UE qui causent tant de frustration en Grande-Bretagne", a-t-il déclaré lors de ses voeux pour 2016.

"C’est une négociation difficile avec 27 autres pays. Mais un seul intérêt nous anime: le meilleur pour la sécurité économique et nationale de la Grande-Bretagne", a-t-il ajouté, près de deux semaines après un sommet européen durant lequel Bruxelles s’est dit prêt à chercher un compromis.

"A la fin, vous allez décider si nous sommes plus forts avec nos voisins europééens au sein de l’Union européenne, ou seuls de notre côté", a poursuivi le Premier ministre conservateur.

David Cameron s’était fixé fin 2017 comme limite pour organiser ce référendum qu’il promet depuis des mois, mais celui-ci pourrait se tenir dès juillet selon la presse britannique, si un accord était trouvé avant février entre les deux parties.

"C’est une nouvelle année, et la Grande-Bretagne la débute avec une force renouvelée. Avec un déficit plus bas et un entreprenariat florissant, notre économie se fortifie de jour en jour", a-t-il déclaré.

Pour le Premier ministre réelu pour un deuxième mandat l’année dernière, le pays est au milieu "d’une décennie de grandes réformes", une période charnière où une économie revivifiée peut provoquer un "vrai renouveau social".

David Cameron a fixé quatre objectifs "à réaliser" en 2016.

Il veut combattre l’extrêmisme en s’en prenant aux "prêcheurs de haine" et aux communités en marge de la société.

La construction de 200.000 logements pour les jeunes que les prix élevés de l’immobilier empêchent de devenir propriétaires, a également été évoquée.

David Cameron veut aussi lutter contre "la pauvreté têtue et persistante" et lever les barrières à la mobilité sociale. C’est un "scandale" qu’il y ait plus de jeunes hommes noirs en prison que dans les meilleures universités, a-t-il dénoncé.

"Si nous parvenons à maîtriser ces problèmes cette année, nous ne serons pas seulement une nation plus riche, mais une nation plus forte, plus unie et plus sûre", a-t-il conclu.

"Nous sommes sur le chemin vers une plus grande Bretagne. Nous n’y arriverons pas comme ça. Mais en 2016, nous ferons des avancées significatives."

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite