Darmanin, Lecornu et Solère adhérent à La République en marche

Le ministre, le secrétaire d’État et le député Constructif avaient été exclus des Républicains le 31 octobre après des semaines de confusion.

C’est peut-être la fin d’un feuilleton politique de plusieurs semaines. Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, Sébastien Lecornu, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire et Thierry Solère, député Constructif, ont déclaré au Journal du dimanche qu’ils avaient rejoint La République en marche (LRM). Gérald Darmanin a adhéré via Internet, samedi matin, Sébastien Lecornu et Thierry Solère dans la soirée, précise le JDD. Ils appartenaient tous les trois aux Républicains avant leur exclusion fin octobre. Ils ont prévenu le Premier ministre Édouard Philippe et le patron de LREM Christophe Castaner.

« Le moment qui m’a fait basculer, c’est quand Laurent Wauquiez a évoqué le grand remplacement culturel », confie au JDD Gérald Darmanin. « On ne peut pas simplement dire qu’on n’est pas d’accord avec ça. Il faut le combattre », ajoute-t-il. Sébastien Lecornu s’inquiète, lui, de cette droite qui « est la résurgence d’une vieille droite que le gaullisme avait su tenir à l’écart pendant toute la Ve République et qui revient au galop ». « Je ne veux pas mettre mon énergie à reconstituer de vieilles formations politiques. Je veux la mettre à la reconstruction du pays », se justifie Thierry Solère.
« Laurent Wauquiez, c’est pas Jésus-Christ »

Après plusieurs semaines de confusion, Les Républicains avaient finalement « exclu » le 31 octobre les quatre ministres et responsables Constructifs (Darmanin, Lecornu, Solère et le président du groupe UDI-Constructifs à l’Assemblée, Franck Riester) et « acté le départ » d’Édouard Philippe. « C’est eux qui nous ont exclus ! rappelle Gérald Darmanin. Ce n’est pas nous qui avons choisi l’agenda. »

Parmi les reproches des Républicains aux pro-Macron, « leur ralliement individuel à la majorité présidentielle », à certains d’entre eux, d’avoir « soutenu des candidats contre les candidats » LR aux législatives, ou, à l’instar de Gérald Darmanin, de s’être présenté sur des listes La République en marche aux sénatoriales. « Et puis avant Wauquiez, après Wauquiez… Laurent Wauquiez, c’est pas Jésus-Christ. La vie politique ne s’organise pas autour de son élection », assène Gérald Darmanin. Laurent Wauquiez est le candidat favori pour la présidence des Républicains. (afp)

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