Dans un communiqué, l’Elysée souligne que la France entend, par cette initiative, faciliter une entente politique entre le président du Conseil libyen et le Commandant de l’Armée nationale libyenne, au moment où le nouveau Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Libye, Ghassan Salamé, qui participe aux échanges, prend ses fonctions de médiateur des Nations Unies.
"En concertation avec tous ses partenaires, la France entend marquer son appui aux efforts pour construire un compromis politique, sous l’égide des Nations Unies, qui réunisse sur une base inclusive l’ensemble des différents acteurs libyens", ajoute la même source.
L’enjeu est de bâtir un Etat capable de répondre aux besoins fondamentaux des Libyens et doté d’une armée régulière unifiée sous l’autorité du pouvoir civil, relève la présidence de la république française, notant qu’il s’agit d’une nécessité pour le contrôle du territoire libyen et de ses frontières pour lutter contre les groupes terroristes et les trafics d’armes et de migrants, mais aussi en vue du retour à une vie institutionnelle stable.