Crash de Séville : les boites noires retrouvées

Les deux boites noires de l’avion militaire A400M d’Airbus qui s’est écrasé samedi près de l’aéroport de Séville (sud de l’Espagne), faisant 4 morts et deux blessés, ont été retrouvées dimanche, a-t-on annoncé de source officielle à Madrid.

Dans un communiqué, le ministère espagnol de l’Equipement a indiqué que "les deux boîtes noires retrouvées dimanche matin ont été remises au juge d’instruction chargé de l’enquête judiciaire" concernant cet accident.

L’avion s’est écrasé samedi près de l’aéroport de Séville alors qu’il effectuait son premier vol d’essai, avant sa remise à la Turquie, selon le groupe Airbus.

Un porte-parole d’Airbus a indiqué que le modèle A-400M opérait déjà en France, en Turquie, au Royaume Uni et en Allemagne, ajoutant que trois autres pays ont également fait la demande pour acheter cet appareil, à savoir l’Espagne, la Belgique et le Luxembourg.

Deux des occupants de l’avion, blessés dans le crash et qui ont été sauvés par des agriculteurs qui se trouvaient dans la zone de l’accident, se trouvent toujours hospitalisés à Séville.

Une commission composée de représentants des ministères espagnols de l’Equipement et de la Défense a été mise en place pour enquêter sur cet accident dans lequel ont péri trois pilotes espagnols, employés d’Airbus.

Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a demandé à Airbus "la transparence totale possible" pour élucider les causes de cet accident.

C’est le premier accident mortel de ce nouvel avion de transport militaire européen, selon Airbus.

Le crash de Séville a mené l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la Turquie à immobiliser temporairement leurs Airbus A400M. Pour sa part, la France a décidé dimanche que seuls les vols "prioritaires en opérations" de ses avions de transport militaire A400M seraient autorisés, en attendant les résultats de l’enquête sur cet accident.

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