Corse : le FLNC prêt à reprendre les armes

Le Front de libération nationale de la Corse (FLNC), qui a revendiqué en 2012 des dizaines d’attentats contre des résidences secondaires et des enseignes de la grande distribution, s’est dit prêt mardi à reprendre les armes, au moment où le ministre de l’Intérieur Manuel Valls est en visite dans l’île.

Corse : le FLNC prêt à reprendre les armes
Lundi, Manuel Valls a rejeté l’officialisation de la langue corse aux côtés du français, une mesure souhaitée par l’Assemblée de Corse le 17 mai.

Le FLNC a revendiqué en 2012 des attentats contre des enseignes de la grande distribution et des résidences secondaires.

"Il n’y aura jamais de négociations sous le diktat des menaces et des bombes, surtout quand souvent, ceux qui menacent, sont aussi liés à des intérêts économiques", a réagi le ministre de l’Intérieur devant la presse.

"Il y en a qui ont peur, et ils ont raison d’avoir peur, de la détermination qui est la nôtre à défendre nos valeurs, celles de la République et à oeuvrer pour la Corse", a-t-il ajouté.

Manuel Valls effectue depuis lundi une visite sous tention en Corse, o les élus n’ont pas apprécié des récents propos sur la violence "enracinée dans la culture corse" et sur "l’omerta" qui régnerait dans l’île.

Mardi, il s’en est à nouveau pris à la "mafia" qui sévit en Corse. "Etre maire en Corse, c’est plus difficile qu’ailleurs", a-t-il dit aux journalistes, affirmant qu’ils subissent "des pressions mafieuses".

Selon le ministre de l’Intérieur, "quinze personnalités sont protégées dans l’île".

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